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Tendances

Note de l'Insee : l'économie française reprend des couleurs, mais la dette augmente toujours

Selon l'Insee, en 2015, l'économie française a connu sa plus forte croissance depuis 2011, soit une hausse de 1,3 % en volume,  après une hausse de 0,6% en 2014.
 Cette croissance est portée par la consommation des ménages (+1,5%) et l’investissement des entreprises (+2,8%). Cette consommation a profité de l'augmentation du pouvoir d’achat (+ 1,6% en 2015) après +0,7% en 2014. Cette hausse du pouvoir d’achat s’explique surtout par l’inflation nulle en 2015, liée au repli des prix de l’énergie (-4,7%). De plus, l'investissement des entreprises a bénéficié de la faiblesse des taux d'intérêt et de l'amélioration du taux de marge, soit +31,4 % pour les sociétés non financières, son plus haut niveau depuis 2010. Par ailleurs, l'Insee indique que les exportations ont accéléré avec + 6,1 % en volume. Les importations sont restées elles aussi très dynamiques (+6,6%). Si l'emploi et le taux de chômage sont stables en moyenne annuelle, l'emploi s'est tout de même accru notamment dans le secteur marchand non agricole entre fin 2014 et fin
2015. Le  déficit public a lui aussi baissé, passant de 3,6% du PIB en 2015, contre 4% en 2014, mais la dette continue de s’accroître : 96,1% du PIB après 95,3% en 2014.
 
Pouvoir d'achat. L'Insee annonce également qu'entre 2000 et 2014, le pouvoir d'achat par habitant a crû de 14% en France. Toutefois, l'essentiel de cette croissance a été obtenu avant que la crise n'éclate en 2008, comme dans la plupart des pays développés. Cette évolution peut être décomposée en deux effets : un effet d'activité que mesure le PIB par tête (et qui résulte lui-même de la productivité et du taux d'emploi) et un effet de répartition que mesure le ratio entre le pouvoir d'achat des ménages et le PIB. Entre 2000 et 2007, la croissance du pouvoir d’achat des ménages est tirée par une forte productivité du travail. Entre 2000 et 2007, le pouvoir d’achat par habitant a augmenté dans tous les pays étudiés. L'augmentation a été très soutenue au Royaume-Uni (2,7 % par an en moyenne) et aux États-Unis (2,0 %), un peu plus faible en France (1,6 %) et en Espagne (1,4 %). En Italie, en Allemagne et au Japon elle a été inférieure à 1,0 %.

Hausse de la productivité. Dans la plupart des pays, la croissance du pouvoir d'achat par habitant a été rendue possible principalement par l'effet d'activité, et en premier lieu par le dynamisme de la productivité du travail. La productivité par personne en emploi a cru à un rythme élevé au Royaume-Uni (1,8 % par an), un peu plus faible aux États-Unis (1,5 % par an) et supérieur à 1,0 % par an au Japon, en France et en Allemagne. En revanche, elle a été stable, voire a diminué, en Italie et en Espagne.
À cet effet activité qui donne une vision partielle de l’évolution du pouvoir d’achat par habitant, s’ajoute un effet répartition : en France, au Royaume-Uni et aux États-Unis, le pouvoir d’achat des ménages a cru durant la période 2000-2007 plus rapidement que le PIB en volume, de l’ordre de 0,5 point par an, tandis que cela a été l’inverse en Allemagne, au Japon et en Espagne.
 

Auteur

  • La Rédaction
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