L'ancien PDG et fondateur de la compagnie aérienne Euralair, Alexandre Couvelaire, a été relaxé mercredi des poursuites liées à la liquidation de cette entreprise.Ce jugement met fin à une affaire qui avait défrayé la chronique, la compagnie ayant été accusée d'avoir fait bénéficier l'ex-président Jacques Chirac de ses largesses. Alexandre Couvelaire, 77 ans, et Antoine de Bizemont, l'ami qu'il avait un temps placé à la tête d'Euralair, avaient comparu en décembre pour abus de biens sociaux devant le tribunal correctionnel de Paris.
Le parquet avait alors requis des "peines symboliques" de 10.000 et 5.000 euros d'amende avec sursis respectivement contre les deux hommes, estimant caractérisé un seul fait, une possible rémunération fictive. L'affaire avait fait grand bruit en son temps, la compagnie Euralair ayant été accusée d'avoir, au printemps 1995, mis à la disposition du candidat Chirac à l'élection présidentielle l'un de ses appareils pour au moins un déplacement en province, sans jamais le lui facturer. Bernadette Chirac aurait de son côté bénéficié d'au moins cinq vols à titre gracieux en 1998/99, sur instruction de Alexandre Couvelaire. Mais ces faits ont fait l'objet d'un non-lieu. "J'avais toujours dit que la montagne accoucherait d'une souris, eh bien la souris est une relaxe", a commenté Georges Kiejman, l'avocat d'Alexandre Couvelaire.
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