La direction d’Air France-KLM a annoncé un plan de transformation à trois ans (2012-2014) du groupe pour parvenir à économiser plus d'un milliard d'euros, avec la mise en oeuvre des trois priorités qu’il avait fixées le 9 novembre dernier : réduction des coûts, restructuration de l’activité court et moyen-courrier et réduction de l’endettement.Pour ce faire, la compagnie a décidé notamment le gel des salaires et des embauches en 2012 et 2013 chez Air France et de modération salariale chez KLM.
De plus, le groupe a décidé de n'augmenter son offre cumulée "que d’un peu plus de 5%" avec à la clé une réduction de la flotte du groupe avec le décalage de livraisons d’avions et le non exercice d’options. Mais la direction a jugé ce plan insuffisant pour "ramener l'activité court et moyen-courrier à l’équilibre". Elle a donc décidé la mise en oeuvre "d’un plan de transformation" concernant l’ensemble des métiers et dont l’objectif "est de générer une augmentation supplémentaire d’un milliard d’euros de la capacité d’autofinancement sur trois ans". Elle précise que ce plan "nécessitera une amélioration très importante de la productivité dans tous les secteurs du groupe, ce qui impliquera la renégociation des règles d’emploi contenues dans les accords collectifs existants". Les négociations avec les organisations représentatives des différentes catégories de personnel débuteront sans délai. Air France-KLM précise que pour "ramener l'activité court et moyen-courrier à l’équilibre, le groupe travaille sur les mesures structurelles suivantes : amélioration du taux d’utilisation des avions et des actifs, renforcement significatif de la productivité de toutes les catégories de personnel, la redéfinition des périmètres d’activité conduisant à un recours éventuellement accru à la sous-traitance dans certains secteurs". Ce plan sera "mis en oeuvre immédiatement dans le respect des règles d’information ou de consultation des organes et partenaires sociaux du groupe" conclut la direction d'Air France.
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Air France demande à ses salariés de travailler plus
