Le PDG de l’entreprise explique qu’aucun reclassement en Grèce n’a été proposé aux salariés et que sur les 87 postes concernés par le plan social, 82 départs volontaires sont d’ores et déjà dans les tuyeaux.Alors que les ministres du Travail et des Transports, Xavier Bertrand et Thierry Mariani, ont affirmé qu'ils seraient vigilants sur le respect des droits des salariés de la compagnie Air Méditerranée qui va supprimer 85 postes, la direction de la compagnie explique de son côté qu’à l’issue des consultations engagées avec les partenaires sociaux, 82 des 87 salariés concernés par le plan social avaient émis le souhait d’un départ volontaire accompagné.
Antoine Ferretti, le PDG de la compagnie ajoute en outre, "n’avoir jamais proposé de reclassement en Grèce aux salariés". Il est vrai que le plan de sauvegarde de l’entreprise comprend d’une part une réduction des effectifs à hauteur de 85 postes et, d’autre part, le développement d’une filiale grecque à l’aide d’avions d’Air Med’, (Hermès Airlines), "gérée par le personnel au sol français de la compagnie afin de maintenir 256 emplois en France". Pour Antoine Ferretti, étant donné que les équipages grecs qui voleront avec ces appareils prendront leurs fonctions et leurs repos en Grèce, il n’y a aucun problème vis-à-vis du droit du travail français et que, de toute façon, l’objet premier d’Hermès est de se développer sur le marché grec, tout en permettant à une Air Med’ redimensionnée de survivre en travaillant sur un marché touristique moyen courrier difficile.
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Air Méditerranée se défend d'avoir proposé des reclassements en Grèce
