La SNCF a dévoilé sa nouvelle offre de TGV Eco, Ouigo, dont les ventes sont d'ores et déjà ouvertes et qui commenceront à circuler le 2 avril.
Des trains moins chers qui transporteront davantage de passagers et qui, exploités de façon plus intensive, sont censés séduire une nouvelle clientèle.Le président de la SNCF, Guillaume Pepy, et la directrice de SNCF Voyages, Barbara Dalibard ont fait découvrir à la presse une rame du TGV "low cost" en gare de Marne-la-Vallée, point de départ des trains qui relieront à partir du printemps Marseille et Montpellier, en passant par Lyon-Saint-Exupéry. La compagnie ferroviaire, qui a déjà annoncé un million de places chaque année à moins de 25 euros pour cette formule et 400 000 à 10 euros, proposera des billets à prix variables dont la vente se fera exclusivement sur internet. Comme certaines compagnies aériennes low cost qui opèrent par exemple à Beauvais au lieu des aéroports parisiens, la SNCF ne desservira pas les gares intra-muros avec cette offre. Les voyageurs auront droit à un seul bagage gratuit ainsi qu'un sac à main mais il leur faudra s'acquitter de 5 euros pour tout bagage supplémentaire et de 2 euros pour avoir accès à une prise de courant. Pour parvenir à baisser ses tarifs, le transporteur a choisi d'exploiter son matériel au maximum. Quatre rames doubles à deux étages effectueront six à dix aller-retours par jour entre Marne-la-Vallée-Lyon-Montpellier ou Marseille et pourront transporter 1.200 passagers chacune en classe unique, contre 1.000 pour une rame classique entre la première et la deuxième classe. Les trains, reconnaissables à leur livrée spécifique bleu ciel, ne disposeront pas de voiture-bar mais les sièges seront aussi larges qu'actuellement, et pourront accueillir un bagage en-dessous. En raison de la grande capacité proposée par les rames Ouigo, les passagers devront arriver 30 minutes avant le départ. La fin des ventes se fera quatre heures avant le départ (par ailleurs heure limite pour modifier le billet moyennant un supplément de dix euros). Consciente que la crise détourne du train un certain nombre de ses clients, l'entreprise cible avec ses TGV Eco une clientèle jeune ou familiale qu'elle compte faire renoncer à la voiture pour les trajets entre Paris et le sud-est.
http://www.ouigo.com