L’affrètement et le sous affrètement, que ce soit pour des compagnies aériennes, des gouvernements, des ONG, des agences incentives et on en passe, c’est vraiment leur rayon.
En quelques années, les frenchies d’Avico sont parvenus à faire mieux que rivaliser avec les cadors de la place de Londres, seuls maitres des cieux dans ce domaine jusqu’à leur arrivée sur le marché en 1996. Fort d’une année 2013, qui sera sans doute la meilleure depuis leur lancement et en tout cas certainement pas moins bonne que l’année 2012, qui avait vu le groupe Avico générer quelques 108 ME de chiffre d’affaires, les patrons du courtier – Mourad Majoul et Gilles Gompertz – ont décidé de s’attaquer à un nouveau segment de marché : celui des business jet. Encore une fois ils vont donc se frotter à un univers dominé par les Anglo-Saxons. Mais si les même causes (la connaissance des clients, la maitrise technique, juridique et réglementaire de l’ensemble des opérations d’affrètements) reproduisent les même effets, nul doute qu’ils devraient une fois de plus tirer leur épingle du jeu. D’autant qu’avec le développement du groupe et son essaimage hors de France à travers l’ouverture de nombreux bureaux à l’étranger, ils ont de sérieux atouts à faire valoir pour capter une partie de la clientèle, notamment extra communautaire, susceptible de voler en business jet. A cela il faut ajouter le gisement que représentent tous les top managment des entreprises avec lesquelles Avico travaille déjà en incentive. Lundi, Isabelle Carbillet prendra officiellement ses fonctions chez Avico pour s’occuper exclusivement de ce segment.
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