L'ancien directeur général d'Air France, Pierre-Henri Gourgeon, sa femme et deux de leurs proches s'apprêtaient à s'envoler pour l'île Maurice en classe affaires à un tarif dérisoire.
En ce moment, ça fait désordre. Devant la polémique, l'ex patron de la compagnie a fait (presque) machine arrière.L'ancien directeur général d'Air France, Pierre-Henri Gourgeon, a décidé de renoncer à des billets à tarifs préférentiels pour l'île Maurice qui suscitaient l'émoi au sein des personnels soumis à des économies drastiques, a annoncé lundi la compagnie. "Afin de clore cette polémique inutile, j'ai décidé de renoncer, pour ce voyage, aux billets à tarifs préférentiels auxquels j'ai droit comme l'ensemble des anciens dirigeants de la compagnie", a-t-il fait valoir auprès de l'AFP, via un porte-parole d'Air France. "J'ai décidé d'acheter des billets réservés en classe affaires, dans une classe tarifaire R1 accessible par tous les retraités de la compagnie". Une décision dictée par une polémique déclenchée par les syndicats. "Nous avons appris que M. Gourgeon, sa femme Mireille allaient partir cette semaine à l'Ile-Maurice en bénéficiant de billets quasi gratuits, 24 euros avec une réservation confirmée en business. Ils partent accompagnés de deux de leurs proches qui bénéficient eux aussi d'un régime de faveur", avait indiqué lundi à l'AFP une source syndicale sous couvert d'anonymat. Selon cette source, les proches de l'ancien dirigeant ont même reçu une approbation spéciale du nouveau patron d'Air France, Alexandre de Juniac, pour pouvoir voyager sur cette destination. "Il y a normalement un embargo sur les vols Maurice en cette période de l'année qui a été levé pour la famille Gourgeon", a-t-elle poursuivi. Une autre source syndicale a transmis à l'AFP deux télex internes mentionnant ce voyage ainsi que "la levée d'embargo" accordée par M. de Juniac.
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Devant la polémique, l'ex PDG d'Air France renonce à des billets quasi gratuits pour l'île Maurice
