Ségolène Royal, ministre de tutelle des Transports, a indiqué mercredi sur RMC avoir reçu un premier "rapport" des "contrôleurs aériens du centre d'Aix-en-Provence" présentant une chronologie "assez précise" du crash."A 10h30, l'avion est pris en charge par le centre de navigation aérienne d'Aix-en-Provence.
Il est à ce moment-là à 11.400 mètres d'altitude au-dessus de Bandol (Var). Lors de ce dernier contact radio à 10h30, le contrôle aérien avait indiqué au pilote de maintenir le niveau de vol à 11.400 mètres et de le recontacter ultérieurement. Et à ce moment-là, le pilote a confirmé". "Et une minute après, donc à 10h31 exactement, l'avion commence à descendre sans autorisation, donc il est rappelé par le contrôleur aérien, et à ce moment-là, il n'y a pas de réponse", a-t-elle ajouté. "L'avion continue à descendre, le contrôle aérien donne l'alerte, à 10h35. A 10h40, l'avion n'est plus qu'à 2.000 mètres d'altitude et à ce moment-là, il disparaît des radars", selon la ministre. Poursuivant cette chronologie, la ministre a expliqué que, "à 10h49, les hélicoptères du peloton de gendarmerie de haute montagne de Jausiers (Alpes-de-Haute-Provence) décollent pour voir ce qui se passait". Et à "11h10, les hélicoptères sont sur le site et retrouvent les restes de l'avion".
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