Au delà de l’Islande elle-même, destination touristique à part entière, l’une des forces d’Icelandair, c’est bien sur son réseau nord américain (soit environ 10 des 35 destinations opérées par le transporteur aérien).
Il faut dire que compte tenu du fait que la terre est ronde, la route la plus courte entre l’Europe et l’Amérique du Nord passe plus ou moins du côté de l’île aux célèbres volcans. D’ailleurs, si sur les 40 000 passagers (un chiffre en augmentation d’environ 15% sur 3 ans) transportés par la compagnie au départ de France en 2012, 75% volaient en point à point, c’est l’Amérique du Nord qui était la destination finale des autres, avec notamment un podium constitué de New York, Boston et Washington, auquel il faut ajouter Denver en été, Seattle ou encore Toronto. Sur cette route nord américaine, donc, le potentiel de développement d’Icelandair est encore important au départ de France. Ce qui ne veut pas dire que la destination Islande elle-même n’a plus de potentiel. Bien au contraire. Alors que jusqu'à présent la compagnie réduisait son nombre de fréquences hebdomadaires au départ de Paris durant la saison hiver (à 5 vols par semaine de novembre à janvier) elle vole désormais en quotidien toute l’année sur cette route. C’est sans doute la preuve que les campagnes de communication visant à étendre la saison touristique islandaise ont fonctionné. Mais aussi, peut-être, que l’intérêt médiatique suscité par la crise du nuage de cendre volcanique a permis à un certain nombre de Français de positionner la destination sur la carte. De toutes façons, Icelandair entend bien capitaliser sur ses différents atouts. Cela passe par exemple par possibilité de réaliser un stop over gratuit, d’une durée pouvant aller jusqu’à 7 jours, à l’aller ou au retour d’un vol vers l’Amérique du Nord.
Transport
Icelandair en quotidien toute l’année au départ de Paris
