Bar France, une association qui regroupe actuellement 76 compagnies aériennes françaises et étrangères, a tenu son assemblée générale annuelle mardi 27 janvier.
L'AG du Bar France, avec plus de 50 compagnies présentes et de nombreux invités (on citera sans être exhaustif Paul Schwach, directeur général adjoint de la DGAC, Augustin de Romanet, PDG d'ADP, Jean-Michel Vernhes, président de l’UAF, mais aussi le Snav, l'APST, le Seto, Atout France, …). Jean-Pierre Sauvage, président de Bar France, connu pour son franc parlé, a rappelé les objectifs constants de l'association qui sont de représenter, défendre et conseiller les compagnies aériennes membres, dans tous les domaines (exploitation, administration ou fiscalité, questions de sûreté et de sécurité, etc.) de leur activité en France. Au delà des généralités, l'un des dossiers cruciaux du moment porte sur les relations avec ADP et la question récurrente des redevances aéroportuaires à Paris. Sur ce point, la position de Bar France est clairement réaffirmée par son président : Pour 2015, c’est un désaccord sur les taux d’augmentation des tarifs de redevance tels que proposés par ADP. Ces augmentations ne sont pas justifiées dans un contexte de baisse régulière des tarifs aériens et un niveau d’inflation inférieur à 1%. Quant au CRE3, couvrant le prochain quinquennat 2016/2020 et actuellement dans une phase de consultation publique, la position du Bar France est particulièrement contestataire, avec au premier chef, le maintien de la caisse dite aménagée qui aboutit à priver les compagnies des retombées économiques des commerces en aérogares et autres activités non aéronautiques. Vient ensuite le montant des investissements prévus sur 5 ans, plus élevé de 60% par rapport au CRE précédent et disproportionné par rapport aux 12,5% de croissance du trafic prévus par ADP pour cette même période et un poste "entretien" d'un montant trop important, supérieur à 1 milliard. Sur le sujet du CRE 3, les compagnies ont jusqu'au 20 février pour transmettre leur point de vue à la DGAC. Ensuite le dossier passera dans les mains de la commission indépendante de consultation (Cocoaéro), qui l'examinera avant que ses conclusions ne soient publiées au Journal Officiel.Transport