Michael O’Leary, président-directeur général de Ryanair, a fait une blague douteuse sur "le sexe avec la Reine d’Angleterre" en Irlande.
Et ce n’était pas un poisson d’avril ! Devant l’indignation des officiels, il a très vite présenté ses excuses. On connaît l’esprit très potache du patron de Ryanair. Il a déjà suggéré de faire payer l’usage des toilettes à bord, d’offrir une fellation en première classe sur de futurs vols long-courrier… Mardi 1er avril, le patron de la compagnie low-cost irlandaise s’est laissé aller à une autre de ses "saillies". Invité à une réunion politique
Il était invité lors de la dernière session très officielle de l’Assemblée britannico-irlandaise (30 mars-1er avril) à Dublin réunissant des députés des deux pays et Enda Kenny, le Taoiseach (chef du gouvernement irlandais). Michael O’Leary a commencé son discours par une blague d’un goût douteux. Tout juste imaginable dans une fin de banquet.
"M’adresser à un auditoire aussi imposant me rappelle quand on fait l’amour avec la Reine d’Angleterre – vous savez que c’est un immense honneur mais vous n’êtes pas sûr du plaisir que vous allez en tirer", a-t-il déclaré devant des députés médusés.
Une remarque "inacceptable"
Andrew Rosindell, député du parti conservateur britannique, présent à cette réunion a demandé au chef d’entreprise de retirer ces propos "inappropriés". Ce que Michael O’Leary a fait un peu plus tard tout en ajoutant : "Normalement c’est une blague qui fonctionne bien. Je pensais qu’elle serait bien passée là aussi. Je n’avais pas l’intention d’être impoli et je m’excuse si je l’ai été".
Sur le plan politique, on a frôlé l’incident. Le président de la République irlandaise, Michael D Higgins, est attendu pour une visite officielle en Angleterre du 8 au 11 avril. Il doit rencontrer la Reine qui l'a invité avec son épouse à Windsor.
Un travail sur l'image de Ryanair ?
Pour Ryanair, pas sûr que cela rehausse son image. Il y a un an, la compagnie a été "distinguée" comme la pire enseigne britannique pour le service au client par le magazine Which ? Il faut dire que Michael O’Leary lui-même avait traité d'"idiots" les passagers n’ayant pas imprimé leur boarding pass avant d’arriver à l’aéroport.
Depuis, la compagnie a réduit les frais sur les bagages et relooké son site pour simplifier la réservation et rendre la transaction plus transparente.