A l'heure où les comportements des taxis sont de plus en plus montrés du doigt, le président des taxis niçois, Patrice Trapani, s'est livré à une attaque en règle sur les pratiques de ses confrères sur la Côte d'Azur.
"Je pensais sincèrement que c'était un problème isolé. Je m'en veux de pas m'être rendu compte plus tôt à quel point la situation est en fait catastrophique", a t-il confessé vendredi dernier dans les colonnes de Nice-Matin. "Aujourd'hui j'ai même honte d'être taxi", assène-t-il, "ce n'est plus possible d'avoir un tel comportement, j'ai même peur que ce soit un point de non-retour". "Certains taxis escroquent le client, des filouteries sur le compteur par exemple. D'autres travaillent dans des tenues qui ne sont pas acceptables pour un professionnel", détaille-t-il. "Autre exemple, quand 30 ou 40 clients attendent, certains taxis arrivent, se renseignent auprès d'eux pour savoir où ils veulent aller et selon les courses, n'acceptent pas la prise en charge. Certains considèrent nos clients comme de la marchandise. C'est intolérable, honteux", a t-il encore dit. Patrice Trapani, qui est également vice-président de la Fédération française des taxis de province (FFTP), doit comparaître à l'automne devant le tribunal correctionnel de Nice à la suite d'une altercation violente en février dernier à l'aéroport de Nice avec un chauffeur VTC.Transport