Au premier semestre de l'exercice 2015-2016, Emirates a généré un résultat net de 849 millions de dollars, soit une progression de 65 % par rapport à la même période de l'année écoulée.
Un résultat qui, s'il procède de la baisse des prix du kérosène, a été obtenu en dépit de troubles persistants dans la région (du Moyen-Orient), des difficultés économiques qui affectent de nombreuses régions, et de l'intensification de la concurrence, qui tend à tirer les rendements à la baisse. En moyenne, explique la compagnie, "les prix du carburant se sont révélés inférieurs de 41 % à leur niveau du premier semestre de l'année précédente". Le kérosène reste le premier poste de coûts de la compagnie, dont il représente 28 % des charges d'exploitation, contre 38 % au premier semestre de l'an dernier. La capacité de la compagnie mesurée en sièges-kilomètres offerts (SKO) a progressé de 16 %, tandis que la fréquentation des passagers mesurée en passagers kilomètres transportés (PKT) s'inscrivait en hausse de 11 %, avec un léger décrochement du coefficient d'occupation moyen à 78,3 %, contre 81,5 % l'année précédente. Entre le 1er avril et le 30 septembre 2015, Emirates a transporté 25,7 millions de passagers, soit 10 % de plus qu'au cours de la même période de l'année précédente. Le chiffre d'affaires d'Emirates, de 11,5 milliards de dollars accuse un léger repli de 4 % par rapport aux 12 milliards de l'année précédente en raison "de l'impact combiné d'un effet de change défavorable, avec une forte appréciation du dollar américain par rapport aux autres grandes devises, et d'une diminution du prix moyen des billets, reflétant le choix de la compagnie de faire bénéficier ses clients de ses économies de carburant". Au cours des six premiers mois de l'exercice, la compagnie a pris livraison de 13 nouveaux gros-porteurs : huit A380 et cinq Boeing 777.
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