Les routiers entameront dimanche soir une grève reconductible pour tenter de peser sur les négociations salariales avec le patronat prévues mardi et jeudi.
Ils prévoient de bloquer des routes, des dépôts pétroliers, des centrales d'achats et des sites industriels. L'intersyndicale CGT, FO, CFTC et CFE-CGC donnera le coup d'envoi de ces actions dès 22h00 dimanche. Elles "dureront au moins jusqu'à mardi", date de la prochaine séance de négociation annuelle obligatoire (NAO) dans le transport routier de marchandises. Une seconde réunion est d'ores et déjà programmée jeudi 22 janvier. Mais la grève pourrait chambouler le calendrier établi. Une "cinquantaine de points d'action" sont programmés dans la nuit de dimanche à lundi sur l'ensemble du territoire national, a indiqué à l'AFP Patrice Clos, secrétaire général de la fédération FO/UNCP Transports et Logistique. En région parisienne, les blocages concerneront notamment "le port de Gennevilliers, la plateforme aéroportuaire de Roissy et des zones industrielles au nord de Paris", a-t-il précisé. Contactés par l'AFP, divers responsables syndicaux citent, parmi les régions les plus mobilisées, le Nord, la Bretagne, la Normandie, l'Aquitaine, le Rhône-Alpes ou encore la Lorraine. Bordeaux, Nantes et Marseille devraient notamment être touchées.