La SNCF est assignée à comparaître aujourd'hui devant le TGI de Paris par une jeune femme de 25 ans qui assure avoir perdu son emploi à Lyon en raison des retards répétés de son train.Embauchée comme secrétaire dans un cabinet d'avocat de Lyon en juin 2010, la jeune femme, qui habite à Ambérieu (Ain), s'était vu signifier la fin de son contrat le 22 juillet 2010, au terme de sa période d'essai.
Selon l'AFP, l'employeur a motivé sa décision ainsi : "les nombreux retards accumulés pendant votre période d'essai en raison de votre domicile très éloigné de votre lieu de travail perturbent le fonctionnement de l'entreprise". "C'est regrettable que quelqu'un qui vient de trouver un emploi fasse les frais de dysfonctionnements des services publics", a déclaré l'avocat de la plaignante. Il réclame pour sa cliente 15.000 euros de préjudice moral et 30.000 euros de préjudice financier, jugeant que la SNCF n'a pas rempli ses obligations contractuelles. A noter tout de même que l'employeur a proposé à la jeune femme de l'embaucher si elle acceptait de s'installer à Lyon. Ce qu'elle a refusé.Transport
Licenciée à cause de ses retards, elle poursuit la SNCF
