Uber a annoncé mercredi 22 juillet son lancement officiel au Maroc.
La phase de test pour la société de VTC va courir jusqu'en septembre. Ses chauffeurs disposent de "licences".La société californienne de véhicules de transport avec chauffeur (VTC) a ouvert une prmeière filiale dans le Maghreb, au Maroc. À Casablanca, Uber Maroc a inauguré le 22 juillet une période de tests jusqu'à septembre. Par la suite, Uber pourrait s'implanter à "Rabat, Marrakech et Tanger"."Casablanca est la première ville au Maghreb et en Afrique francophone" où se lance l'entreprise, a confirmé mercredi à l'AFP la directrice générale d'Uber Maroc, Meryem Belqziz.
La capitale économique du royaume, mégalopole de cinq millions d'habitants qui compte selon les autorités locales plus de 15.000 taxis classiques, fait face à une demande en transports supérieure à l'offre. Fin 2012, une ligne de tramway a été inaugurée et une seconde serait en projet.
Décriée par les taxis professionnels, en France notamment, qui l'accusent de "concurrence déloyale", la société a cherché à anticiper les critiques au Maroc en affirmant offrir "un service très différent des taxis". Il repose sur un réseau de "chauffeurs d'entreprises de transport touristique" disposant de "licences et de toutes les autorisations nécessaires", a fait valoir Mme Belqziz.
Au Huffington Post Maghreb, la directrice générale d'Uber Maroc a précisé que les véhicules pourraient accueillir 4 passagers. Le tarif serait de 20 dirhams, plus 5 dirham par kilomètre.
Présent dans une cinquantaine de pays à travers le monde, Uber est implanté dans six autres grandes villes africaines (Le Caire, Nairobi, Lagos, Johannesburg, Durban et Le Cap). Au Maroc, d'autres entreprises de VTC sont déjà actives, à l'instar de la Dubaïote Careem et des Marocaines iTaxi et Chauffeur.ma.