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Transport

Quand la DGAC compare le transport aérien au… football

Le directeur du transport aérien de la DGAC, Paul Schwach, l'a rappelé devant les membres de l'association des représentants de compagnies aériennes (Board Airlines Representatives ou BAR France) à l'occasion de leur assemblée générale, en ce moment, "la préoccupation du gouvernement porte sur le pavillon français".
 Et d'expliquer que la sauvegarde du pavillon en question appelait plusieurs niveaux de réponses.
D'abord, les efforts des compagnies françaises elles-mêmes. Vient ensuite, la responsabilité des autorités dans le domaine de l'amélioration du cadre. Dès aspects réglementaires, fiscaux ou encore concurrentiels passés au crible par le rapport du député Leroux, "peut être pas le premier rapport dans ce domaine, mais celui qui connait le plus fort portage politique". Si le numéro 2 de la DGAC a expliqué que certaines mesures préconisées par le rapport étaient d'ores et déjà mises en œuvre, avec notamment la baisse de la taxe de l'aviation civile sur les passagers en correspondance, il a également reconnu que d'autres, comme l'élargissement de l'assiette de la taxe de solidarité, seraient plus dures à mettre en place. Il est surtout revenu sur la nécessité de mettre en place des conditions de concurrence loyales dans le transport aérien, expliquant au passage que l'Europe avait pris des engagements avec le conseil de coopération du Golfe sur ce sujet : "même l'UEFA (NDLR : l'union des associations européennes de football) a introduit une règle de fairplay financier qui limite par exemple les investissements du Qatar dans le PSG". Et d'ajouter, un brin remonté, "c'est choquant qu'aucune compagnie européenne ne puisse racheter Alitalia parce que les aides d'Etat sont interdites alors qu'une compagnie du Golfe peut le faire". Pas sûr que ce discours plaise, ni aux aéroports français qui n'aspirent qu'à voir les compagnies du Golfe se développer chez eux, ni aux transporteurs en question. Des transporteurs qui, il faut aussi le dire, appartiennent à des Etats qui ont des arguments à faire valoir, par exemple dans le domaine de l'aéronautique civile ou militaire.
 

Auteur

  • Mathieu Garcia
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