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Transport

Record de fréquentation pour Lyria en 2005

Pour la première fois, plus de 3 millions de passagers.
Nouveaux objectifs qualitatifs pour l'année en cours.
Temps de parcours réduits, ligne Paris-Genève en force.
Il fallait bien ça pour Lyria.
Grâce à l'accord de gestion de la ligne Paris-Genève obtenue le 1er janvier 2005, la structure commerciale Lyria, qui gère 8 rames TGV et une rame CFF (Chemins de fer fédéraux suisses) reliant Paris à la Suisse, vient d'exploser les compteurs : elle a transporté l'an dernier plus de 3 millions de voyageurs. Parallèlement, le transporteur a enregistré une augmentation de trafic de 4,7 % pour un chiffre d'affaires de plus de 146 millions d'euros, en hausse de 7,6 % par rapport à 2004. Autre bon chiffre pour l'ex-Ligne de Cœur, le taux d'occupation est désormais de 74 %.
Avec des résultats aussi flatteurs en 2005, la société retrouve de nouvelles ambitions. Elle s'est fixée plusieurs priorités : améliorer ses prestations à bord et sa régularité, augmenter ses capacités et améliorer les modulations de prix. Ceux-ci ont déjà fait l'objet en 2005 d'une refonte avec l'apparition de promotions ponctuelles, notamment en partenariat avec Suisse Tourisme, une coopération reconduite cette année.
Outre son dynamisme commercial, cette filiale à 89 % de la SNCF et à 11 % de la CFF a bénéficié d'un vrai coup de fouet après la signature de l'accord, en avril 2004, entre la SNCF et la Suisse permettant à Lyria d'exploiter la ligne Paris-Genève à partir de 2005. L'an dernier, le transporteur a donc proposé 7 liaisons quotidiennes, qui se sont ajoutées au 5 aller-retours entre Paris et Lausanne via Dijon, aux 2 aller-retours entre Paris et Zurich, via Berne et à l'aller-retour hebdomadaire entre Paris et Brigue.
De plus, Lyria a pu proposer l'an dernier à ses clients des temps de parcours réduits sur les axes franco-suisses. La mise en service de la ligne du Haut-Bugey et de celle de "l'arc jurassien" entre Dole et Frasne ont permis de ramener la durée de voyage à 3 heures entre Paris et Genève (au lieu de 3 h 33), et à 3 h 30 entre Paris et Lausanne (contre 4 heures). Enfin, l'an prochain, la mise en service du TGV-Est permettra de relier Paris à Bâle en 3 h 30, au lieu de 5 heures actuellement.

Auteur

  • La Rédaction
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