La Commission européenne a demandé mercredi à la compagnie aérienne Ryanair de rembourser 9,6 millions d'euros d'aides publiques touchées en France jugées incompatibles avec les règles de la concurrence, des aides dénoncées par Air France.Transavia a aussi été condamné.
Les aides à rembourser concerne les aéroports de Pau, Nîmes et Angoulême. Elles s'élèvent au total à 9,66 millions d'euros, dont 6,4 millions pour le seul aéroport de Nîmes. Après enquête, la Commission a conclu que les trois aéroports avaient alloué à Ryanair des aides publiques instaurant une distorsion de concurrence afin que la compagnie à bas coûts installe une desserte. Ryanair a "bénéficié d'un avantage économique injustifié, faussant la concurrence dans le marché unique", et "la France doit maintenant récupérer ces aides", indique dans un communiqué la Commission. Cette décision concerne également la compagnie à bas prix Transavia, filiale d'Air France, qui a bénéficié elle aussi d'aides publiques illégales pour s'installer à Pau. Elle devra rembourser 400.000 euros.
Transport