Le syndicat Unsa du personnel navigant (PNC) d'Air France a indiqué jeudi qu'il redoutait "un plan social sans précédent" dans l'histoire du groupe, estimant que les négociations engagées avec la direction "n'augurent rien de bon" pour les salariés.
Dans un communiqué, l'Unsa aérien PNC, troisième force syndicale chez les hôtesses et stewards, relève que la direction reste muette sur "un éventuel plan social" mais affirme que les négociations engagées avec la direction "dans le cadre de la restructuration initiée par Alexandre de Juniac n'augurent rien de bon pour les 55.000 salariés de l'entreprise". Selon le syndicat, "les mesures annoncées par l'entreprise, tant sur l'augmentation de la productivité que sur la réduction des coûts concourent à engendrer un sureffectif de 2.000 hôtesses et stewards sur un effectif global de 15.000". Pour l'Unsa, ces mesures, qui "seront de toute évidence appliquées à l'ensemble de l'entreprise, entraîneront des suppressions de poste massives à l'horizon 2014". Aussi, le syndicat "ne peut s'empêcher de penser qu'Air France est à l'aube d'un plan social sans précédent dans son histoire", notant également que le silence de la direction est peut-être lié au contexte électoral.