Lors d'une rencontre organisée par l'AJPAE (l'Association des journalistes professionnels de l'aéronautique et de l'espace), en présence de Bruno Le Roux, le président du groupe socialiste à l'Assemblée Nationale, Alain Battisti, le président de la Fnam, a abordé plusieurs sujets concernant la compétitivité du transport aérien français.
Et notamment les redevances aéroportuaires, la taxe de solidarité dite taxe Chirac et les coûts de sûreté.Au sujet du nouveau Contrat de Régulation Economique (CRE3) couvrant la période 2016-2020, qui doit être signé entre Aéroport de Paris et l'Etat français en 2015, la Fnam demande une baisse annuelle de 2,5% de l'index moyen des redevances aéroportuaires et un retour à la caisse unique qui permettrait aux compagnies aériennes françaises d'économiser des dizaines de millions d'euros et de redistribuer une partie des recettes des boutiques d'ADP aux compagnies aériennes. En ce qui concerne la taxe Chirac, la Fnam demande que le transport aérien ne soit pas le seul secteur d'activité à la supporter. Vis-à-vis des coûts de la sûreté la fédération déplore qu'ils soient supportés à 100% par les compagnies aériennes et leurs clients. Alors que "si l’on prend l'exemple des USA, il est intéressant de noter que 50% sont assumés par l'Etat et 50% par les clients et compagnies aériennes".
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