Le ministère des Transports a exclu mardi toute remise en cause du service minimum dans les transports, après des informations du Parisien faisant état d'une possible remise en question de la loi encadrant le droit de grève."Nous démentons formellement toute idée de remettre en cause le service minimum", a assuré à l'AFP une responsable du ministère de Frédéric Cuvillier.
"Le gouvernement s'interroge sur l'éventualité de revoir certaines modalités d'application pour améliorer le dialogue social", a-t-elle ajouté, sans préciser celles qui pourraient être revues. La loi Diard de mars 2012 a étendu au transport aérien les dispositions de la loi de 21 août 2007 sur la continuité du service public dans les transports de voyageurs (SNCF, RATP, transports urbains) avec une déclaration préalable des grévistes 48 heures à l'avance, des prévisions de trafic 24 heures à l'avance. Cette loi a également introduit l'obligation pour les agents grévistes d'indiquer 24 heures à l'avance qu'ils reprendront le travail. Cette loi reste toujours vivement contestée par les syndicats qui y voient une "atteinte" au droit de grève. La CGT rappelle dans un communiqué que "si changement de président de la République il y a eu, c’est bien grâce au vote des salariés et à l’implication de la CGT qui a oeuvré pour battre Nicolas Sarkozy". Elle réclame "un signal fort de la part du gouvernement actuel afin de rompe avec les méthodes de Sarkozy et les pseudos négociations unilatérales du patronat". La CGT affirme qu'elle "restera extrêmement vigilante sur le contenu de ce nouveau texte du gouvernement et demande que s’ouvre le plus rapidement possible la concertation avec les organisations syndicales pour discuter de ce contenu".Transport
Transports : Le gouvernement exclut toute remise en cause du service minimum mais...
