La préfecture des Bouches-du-Rhône a pris mardi un arrêté qui "rappelle" l'illégalité des services "type Uberpop" et prévoit des "contrôles renforcés" après une rencontre avec une délégation de représentants des taxis marseillais, ont indiqué ces derniers.
Dans un arrêté dont l'AFP a pris connaissance, la préfecture rappelle "que le transport à titre onéreux de personnes (de type Uber Pop) est illégal" et "que les conducteurs qui exerceraient illégalement la profession de taxi ou de conducteur de VTC, s'exposeraient à des sanctions pénales d'un an d'emprisonnement et de 15.000 euros d'amende pouvant être assorties de peines complémentaires de suspension du permis de conduire pendant cinq ans ainsi que de la confiscation du véhicule".
L'arrêté prévoit "des contrôles renforcés et ciblés" à partir de mardi "sur l'exercice illégal du transport de personnes à titre onéreux" qui seront "poursuivis de manière intensive tout au long du mois de juin". "On a obtenu l'engagement du renforcement des contrôles et le rappel de l'illégalité des sessions de recrutement d'Uber", a déclaré Rachid Boudjema, secrétaire général des taxis marseillais. "Maintenant, il faut que les personnes qui conduisent leurs véhicules pour Uberpop soient arrêtés", a dit Frédéric Guenou, président de l'Union des taxis indépendants de France. Dans un arrêté dont l'AFP a pris connaissance, la préfecture rappelle "que le transport à titre onéreux de personnes (de type Uber Pop) est illégal" et "que les conducteurs qui exerceraient illégalement la profession de taxi ou de conducteur de VTC, s'exposeraient à des sanctions pénales d'un an d'emprisonnement et de 15.000 euros d'amende pouvant être assorties de peines complémentaires de suspension du permis de conduire pendant cinq ans ainsi que de la confiscation du véhicule".