Fort d’une réflexion de 18 mois, le réseau des agences indépendantes s’organise autour d’un maillage visant à favoriser l’interactivité avec le siège
Le Cediv ambitionne depuis de longues années de toujours d’avoir ‘’un coup d’avance’’ par le caractère innovant des outils qu’il met à disposition de ses adhérents. Le dernier en date étant celui consacré à l’IA.
IA: Elles en rêvent depuis 20 ans : les EDV l’ont fait
Ensuite, reste tout le travail d’adoption que le réseau doit entreprendre. C’est justement pour le favoriser cette appropriation que le siège vient de mettre en place cette nouvelle organisation avec comme objectif de mieux faire circuler l’information.
Adriana Minchella, la présidente du Cediv explique : « Nous lançons et améliorons en permanence des outils pour nos agences. Nous procédons bien entendu à des formations pour favoriser leur adoption. Mais il nous manque le retour des adhérents : leurs remarques, leurs demandes, leurs besoins…Nous avons donc entrepris depuis plus d’un an de sélectionner des délégués régionaux afin d’être mieux à l’écoute de nos membres. »
Voilà la composition des délégués régionaux du CEDIV Travel
Paris Île-de-France : Ghislaine Homond
Nord Normandie : Mahfoud Khazmat
Grand Ouest : Nicolas Cardeneau
Auvergne-Rhône-Alpes : Annouchka Olivier
Grand Est : Carine Bentz et Olivier Fillinger
Outremer : Rudy Gaddarkahn
Sud PACA/Occitanie : Noemye Are et Olivier Raymond
Flora Lambert déclare : « Nous avons défini différentes régions en France, en fonction du nombre de personnes, du nombre d'agences concernées, pour ensuite prévoir un délégué régional pour chacune d’entre elles. Ces réunions vont permettre aux adhérents de se réunir, d'échanger des informations et des expériences, et de faire remonter leurs besoins au siège »
Flora Lambert précisant la nécessite de s’adapter à la spécificité des régions : « Comme premier objectif, nous allons transmettre l'information pour annoncer les projets au niveau du siège et comme deuxième objectif, nous souhaitons connaître les besoins spécifiques de chacun, car les sujets sont vraiment liés à leur propre territoire. Par exemple, je pense à l'Est, au Grand Est, ils ont l'Allemagne à côté, ils ont d'autres problématiques, par exemple, que les Antilles. D'où l'intérêt de travailler en petits groupes et de travailler sur problématiques spécifiques. »
Et d’ajouter la création d’un groupe WhatsApp créé par chaque délégué régional pour communiquer et garder le fil finalement tout au long de l'année.
Ghislaine Homond Paris Île-de-France poursuit : « Quand Flora elle m'a appelée en me disant « écoute, on a pensé à toi », je lui ai dit « ah bon, et pourquoi ? » parce qu'elle m'a dit « on pense que tu es suffisamment capable, et j'en suis consciente, d'animer et d'être à l'écoute de nos adhérents et d'avoir de l'empathie. »
La nouvelle déléguée d’Île-de-France affiche sa volonté d’aider les jeunes qui adhèrent au réseau
« Chacun a besoin de donner un sens à sa vie. Le bénévolat, ça correspond à ma façon de vivre. Quand j'ai démarré à zéro, je ne connaissais rien. Il y a des jeunes qui rentrent dans le voyage, même s'ils ont fait des BTS, ont besoin des conseils et de l'expérience d'une chef d'entreprise qui a 33 ans d'agence et qui en même temps aime les gens."
Sans éluder la forte personnalité d’Adriana Minchella
« Je connais très bien Adriana avec son caractère affirmé. Et donc, moi, je veux être là pour les adhérents, pour qu'ils puissent me dire ce qu'ils veulent avec la plus grande franchise. Je ne vais pas attendre un an au congrès pour les voir. S'ils veulent que je vienne dans leur agence pour les aider ou les coacher un peu je serais là, comme je le fais déjà des écoles. »
A la question, pourquoi un engagement dans le bénévolat, Ghislaine Homond insiste sur le mental :
« J'aime transmettre ce que j'ai acquis, aussi bien au niveau technique que mental. C’est pour moi très important. Il ne suffit pas d'être une bonne technicienne, une bonne vendeuse…Il faut aussi avoir un bon mental pour réussir. Il y a des jours où ce n'est pas drôle. Je vais apprendre aux gens à respirer quand il y a des moments de crise, parce que c'est important de pouvoir affronter toutes les difficultés."
Et de conclure :
« Je veux être à l'écoute de tous les adhérents Île-de-France. S'ils ont besoin de moi, je suis là pour eux. Si je peux transmettre mes qualités et mon enthousiasme, parce que tout le monde sait que je suis quelqu'un de positif et qu'il y a beaucoup d'énergie à revendre, si je peux communiquer cette énergie, c'est avec grand plaisir. »