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Grèce

Quelles sont les régions à visiter en Grèce continentale ?

Pressés de profiter des plages, trop de visiteurs délaissent la Grèce continentale au profit de destinations qui évoquent davantage la douceur de vivre égéenne comme les Cyclades ou la Crète. A tort, puisque les régions du Péloponnèse, de l’Epire, du Pélion et de la Chalcidique recèlent les plus beaux paysages et les sites culturels les plus passionnants du pays, en mesure d’intéresser un large public, tandis que leurs plages et petites criques n’ont rien à envier à celles des îles…
Les régions de la Grèce continentale programmées par les voyagistes sont les suivantes :
L’Attique (autour d’Athènes)
Périphérie d’Athènes oblige, l’Attique est la région la plus urbanisée du pays, mais elle se prête bien à un séjour balnéaire le long de sa côte sud, où des hôtels sont par exemple programmés à Vougliagmeni et à Anavissos. De là, on peut réaliser des excursions à la journée vers les sites antiques de l’Attique (Cap Sounion, Marathon, Vravrona…), les îles du golfe Saronique toutes proches (Hydra, Egine…). On peut aussi se rendre relativement facilement à Delphes et dans le nord du Péloponnèse, la circulation de la route côtière étant toutefois dense l’été. Pour cette raison, l’Attique n’est pas une région où l’on s’attarde en autotour, d’autant que bon nombre de plages sont payantes.
Le Péloponnèse
A moins d’une heure de route d’Athènes, la région la plus méridionale de la Grèce continentale est la destination idéale pour un premier autotour dans le pays. Un itinéraire à réaliser en boucle depuis la capitale grecque en incluant, par exemple, la visite de Delphes grâce au nouveau pont qui relie le nord-ouest du Péloponnèse à la Grèce centrale. Avec ses routes hors des sentiers battus qui se faufilent entre mer et montagne, ses plages, ses petits villages traditionnels, ses ports de cartes postales et ses sites antiques célèbres, cette vaste région mérite à elle seule d’y consacrer un voyage ponctué d’étapes agréables. Constitué de sept provinces, le Péloponnèse devient de moins en moins touristique à mesure que l’on s’enfonce vers le Sud.
Passé le canal de Corinthe, une étape de quelques jours s’impose dans la province de l’Argolide, dans la vieille ville de Nauplie pour profiter de ses hôtels de charme et de luxe, ou dans la petite station balnéaire de Tolo pour les budgets serrés. De là, on rayonne aisément vers les sites d’Epidaure, Mycènes, Tirynthe et vers les charmantes stations de la côte sud (Ermioni, Porto Heli…), et on peut embarquer vers les îles de Spetses, Hydra et Poros, pour une excursion à la journée ou pour quelques nuits.
A partir de Nauplie, la route côtière taillée à même la falaise jusqu’à Léonidion est de toute beauté. On bifurque ensuite vers l’intérieur des terres, sur les pentes du mont Parnonas enneigé l’hiver, pour atteindre finalement les provinces de Monemvassia et du Magne, en forme de deux « doigts », pointés vers la mer. Restée très traditionnelle, cette splendide région réserve, côté mer comme côté terre, la possibilité de loger dans des maisons d’hôtes de charme, notamment dans la cité médiévale de Monemvassia, une des plus belles étapes du Péloponnèse au départ de laquelle on explore les petites criques et les ports de pêche de la région. Depuis le port de Néapoli, il est également possible d’aller dans les îles de Cythère (en 45 min.) et d’Elafonissos (en 10 min.) en ferry. En poursuivant vers l’ouest, on rejoint le Magne, non sans avoir fait un détour par la forteresse de Mystra. Célèbre pour ses villages fortifiés et ses maisons en forme de tours, le Magne mérite de s’y attarder quelques jours en logeant à Gythion ou dans les charmantes bourgades qui parsèment la côte (Aéropolis, Géroliménas, Liméni…). Par l’une des plus belles routes côtières du Péloponnèse, on arrive ensuite en Messénie, qui reste l’un des trésors les mieux gardés de la région avec ses forteresses vénitiennes, ses terres fertiles et ses belles plages dont celle de Méthoni, halte agréable pour rayonner dans la région. Puis, non sans avoir visité le palais de Nestor, haut lieu de la civilisation mycénienne des environs de Pylos, on peut longer la côte ouest du Péloponnèse, réputée pour ses belles plages de sable qui se prolongent jusqu’à Patras et pour le pont qui enjambe le détroit de Corinthe entre Rhion et la Grèce centrale. En chemin, on peut choisir d’aller dans les îles Ioniennes de Zante et de Céphalonie en embarquant au port de Killini.
La Grèce centrale (autour de Delphes)
Très montagneuse – les plus importantes stations de ski du pays se trouvent dans cette région –, la Grèce continentale se visite plus volontiers à partir d’étapes situées le long de la côte du golfe de Corinthe. Si cette région ne se suffit pas à elle-même pour un autotour, elle est le complément idéal d’un itinéraire dans le Péloponnèse. Depuis Athènes, il est également très agréable de longer sa côte via Delphes pour arriver l’Epire en passant par les villes étapes de Messolonghi et par l’île de Leucade.
Depuis Athènes, il suffit de deux heures de route pour rejoindre Delphes, le site phare de Grèce centrale blotti sur les pentes du mont Parnasse, qui culmine à 2 457 mètres. Une étape de quelques jours à Delphes, ou dans la station d’altitude voisine d’Arachova, permet de rayonner vers les sites intéressants de la région : le monastère Ossios Loukas et la charmante station balnéaire de Galaxidi, réputée pour ses demeures du 19e siècle bâties par de riches armateurs grecs. En longeant le golfe de Corinthe vers l’ouest, une halte s’impose à Naupacte (Nafpaktos) dont la citadelle est l’une des plus jolies du pays avec celle de Nauplie. De là, on rejoint le Péloponnèse au niveau de Patras via le nouveau pont mis en service en 2004, ou bien on choisit de poursuivre vers le nord en direction de l’Epire.
L’Epire (en face de l’île de Corfou)
Région montagneuse et verdoyante du nord-ouest de la Grèce continentale ouverte sur la mer Ionienne, l’Epire est une destination injustement méconnue des touristes. D’autant qu’elle ne se trouve qu’à 4h30 de route d’Athènes et que l’été, on peut facilement y accéder depuis l’aéroport situé sur l’île de Corfou. Ceux qui séjournent sur cette île pourront se contenter des sites phares de la région,  idéalement situés sur la route de montagne qui mène aux Météores pour visiter la capitale, Ionnina, au riche patrimoine ottoman, le site antique de Dodone et la région de Zagoria. Toutefois, on ne saurait trop conseiller à ceux qui souhaitent mieux connaître la Grèce de s’y attarder.
Avec ses villages pittoresques et ses denses forêts, les spectaculaires gorges de Vikos constituent l’attraction touristique phare de la région et l’un des spots de randonnée les plus réputés du pays. Pas moins de 46 villages aux maisons en pierre bâties aux 18e et 19e siècle et extrêmement bien rénovées surplombent ces gorges. Certaines d’entre elles ont été transformées en maisons d’hôtes de charme et sont notamment programmées par Jet Tours et Héliades (villages de Dilofos, Visitsa…).
Côté mer, l’Epire invite à s’attarder sur ses plages et dans les petites îles posées à quelques encablures du continent. Lovée au pied de sa citadelle, Parga est l’étape rêvée pour rayonner dans la région et se rendre sur la charmante île de Leucade, qui est reliée au continent par un pont.
La Thessalie
Situés à environ 4 heures de voiture d’Athènes, les monastères des Météores juchés sur leurs pitons rocheux font partie des sites touristiques les plus emblématiques du pays. La plupart des circuits n’hésitent donc pas à faire spécialement l’excursion. Principalement constituée de plaine, et sans grands attraits majeurs, la région alentour ne justifie toutefois pas de s’y attarder.
Au sud-est de la Thessalie, le massif du Pélion, qui occupe la péninsule éponyme, mérite en revanche d’y consacrer quelques jours. On pourra les prolonger par la découverte des îles de l’archipel des Sporades (Skiathos, Alonissos et Skopélos) accessibles en bateau rapide depuis le port de Volos. Verdoyante, ourlée de petites plages et entourée d’un chapelet de villages traditionnels qui ne sont pas sans rappeler le Cap Corse, la péninsule du Pélion est assurément l’une des plus belles régions de Grèce. Fréquenté été comme hiver, lorsqu’il est sous la neige, le Pélion est propice à la randonnée et offre de surcroît la possibilité de loger dans de charmantes maisons d’hôtes de caractère.
La Macédoine
Très peu programmée par les tour-opérateurs, la Macédoine est pourtant riche en monuments historiques et en sites archéologiques majeurs (Dion et Vergina) tout en offrant l’occasion de faire des haltes au bord de belles plages dans les stations balnéaires de la Chalcidique et de la région de Katérini, située au pied des monts Olympe, point culminant de la Grèce (2 917 m). Du fait de la rigueur de son climat hivernal, c’est une région que l’on découvre de préférence l’été au départ de Thessalonique (aéroport), la bourdonnante capitale du nord de la Grèce.

Auteur

  • La Rédaction
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