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Actualité

Bilan estival 2023 : le vrai du faux

L'été 2023 a fait l'objet d'un déferlement d'informations sur ses résultats, provoquant des questionnements sur le véritable bilan de la saison. Le salon IFTM Top Resa a donné la parole à cinq professionnels du secteur, permettant de démêler le vrai du faux. 

 

Des destinations impactées par l’inflation

Certaines destinations, comme la Côte d’Azur et la Corse, ont subi une baisse des taux d’occupation versus 2022. La cause? L’augmentation considérable de leurs tarifs. Les acteurs du tourisme ont élevé les prix de leurs prestations, provoquant ainsi la perte des visiteurs sur leurs territoires. « Nous sommes allés trop loin dans la hausse tarifaire due à l’inflation. Il y a une augmentation des taux d’intérêt, des salaires, de l’énergie. Alors comment concilier un pouvoir d’achat qui se rétracte et un coût inflationniste ? Seuls les opérateurs qui ont proposés des prix équilibrés s’en sont sortis. » exprime Didier Arino, Directeur Général de Protourisme.

L'effet inflation s'est donc fait ressentir sur l'ensemble du territoire national avec des prix trop élevés chez les opérateurs. Ces derniers devront trouver une alternative pour ne pas compenser la baisse de la fréquention par l'augmentation des tarifs.

 

Littoral méditerranéen ou atlantique ?

Bien qu’il y ait une baisse des visiteurs dans les destinations estivales, le littoral méditerranéen ne désemplit pas pour autant. En effet, les départements de la mer Méditerranée restent à la première place du podium. Notamment, par la présence des touristes européens et internationaux qui reviennent sur le territoire azuréen, après un temps long lié au covid19.

Si le littoral méditerranéen reste sur le devant de la scène en France, qu’en est-il des destinations proches de l’Atlantique ? Selon Didier Arino, « Le bassin d’Arcachon a vu ses chiffres baissés par 2 cette année. » Autrement dit, la Côte d’Azur et la Corse n’auraient pas à se plaindre.

 

A quoi vraiment s’attendre pour 2024 avec les JO ?

A l’approche des Jeux Olympiques 2024 qui se dérouleront à Paris, la question se pose : plus ou moins de touristes fouleront le sol français ? Pour Patricia Linot, Présidente de France DMC Alliance « La France accueillera plus de nationalités, mais les réceptifs ne travaillent plus à 100 % avec des clientèles étrangères, ils travaillent davantage avec les Français, soit pour visiter le pays, découvrir sa propre région ou encore pour organiser des événements. » Et ajoute : « Les JO sont concentrés principalement en Île-de-France, alors les régions de Province sont un peu les oubliées de 2024. »

Selon Didier Arino, « les JO ne sont pas forcément une aubaine pour le tourisme français, car ils feront fuir d’autres voyageurs. Il n’y aura pas d’augmentation, ce sera une somme nulle.»

 

Auteur

  • Marine Perrier
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