Les rentrées sont souvent délicates pour les managers du tourisme… Chez les TO européens, en particulier.
Le président de Kuoni, officiellement en désaccord avec son board sur la stratégie européenne (le second rapprochement avec First Choice) donne sa démission. Eric Debry, le patron de Nouvelles Frontières, ferait, quant à lui, les frais d’une réorganisation dans le top management du géant TUI. Les vraies réponses sont sans doute plus subtiles. Le bon docteur Frenzel, le big boss allemand de TUI, a fait sauter pas mal de fusibles autour de lui ces dernières années, et la presse allemande qui n’est pas dupe n’est d’ailleurs pas toujours tendre avec lui… Car les chiffres ne seraient pas bons. Reste que si Eric Debry a décidé de s’en aller, ses qualités ne sont pas en cause et elles pourront s’exprimer très prochainement ailleurs. Toutefois, nous avions émis des réserves dans le QDT, lors du lancement de TUI (suivi des TO concurrents Thomas Cook et Neckermann) sur la capacité du marché français à absorber autant de nouveaux opérateurs généralistes. Le pré n’est pas grand et l’herbe est rarement verte pour tout le monde. Les marques qui ont eu du mal à se repositionner souffrent. Et il est à craindre que cela ne soit qu’un début.
Billet d'humeur