Au début du mois, les passagers d'un vol assuré par Qantas entre Melbourne et Adelaïde ont vu leur départ retardé de près d'une heure.
"Nous sommes désolés pour ce retard imprévu, dû à des problèmes de chargement de guépard", a expliqué le commandant de bord à ses passagers sur la radio de bord. "Ce genre de situation requiert doigté et délicatesse". On n'en doute pas. Le félin qui devait rejoindre un zoo refusait d'embarquer laissant le personnel de bord aussi désemparé qu'un Parisien face à trois flocons de neige. Un porte-parole de la compagnie a expliqué que "ce genre d'incidents avec des passagers récalcitrants n'est pas inhabituel" d'autant que Qantas transporte souvent "des pingouins, crocodiles et autres hippopotames". Finalement, l'avion a décollé avec 50 minutes de retard… sans le passager récalcitrant qui a pris le vol suivant. Mais en matière de retard, certaines compagnies cherchent des poux. Entre des volcans déchaînés, des grèves à répétitions, des intempéries sournoises et des pannes intempestives, est-il vraiment indispensable de s'encombrer de passagers récalcitrants ?
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