Les principales compagnies internationales de croisières maritimes ont indiqué mardi dernier qu'elles n'avaient pas prévu pour l'instant de répercuter sur leurs prix au départ de la France la hausse du carburant.
Bernard Etchevarria, directeur France du groupe mondial Royal Caribbean, a indiqué que la hausse des prix du carburant "a bien sûr un impact sur les compagnies de croisière, mais dans l'immédiat pas sur la tarification". "Royal Caribbean pratique une politique de prix en fonction du taux de remplissage (yield management), qui rend difficile toute évaluation de l'impact carburant", a-t-il précisé. Le directeur France de MSC Croisières, Antonio Donsanti, a pour sa part déclaré qu'il n'y aurait "pas d'incidence sur les prix". Il a ajouté que la société avait "une politique de diversification de ses achats" au niveau du groupe afin de réduire la facture pétrolière. Georges Azouze, directeur général des croisières Costa, filiale du géant américain Carnival, a de son côté dit qu'il n'y avait "aucune information sur une décision de répercuter la hausse". Enfin, Rémy Arca, représentant en France de la compagnie Cunard, propriétaire du Queen Mary II, a précisé que celle-ci "ne demande pour l'instant aucune surcharge". De leur côté, les compagnies aériennes ont répercuté pour la plupart la hausse du prix du pétrole, qui a dépassé le seuil de 50 dollars le baril. Air France (mais ce n'est pas la seule) a ainsi procédé à trois hausses de ses tarifs depuis le mois de mai, hausses qui ont également été répercutées ensuite par les tour-opérateurs sur le montant des forfaits voyage.
Croisières