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Croisières

EasyCruise choisit les Caraïbes pour sa première saison d'hiver

Itinéraire classique de Martinique.
89% de taux d'occupation cet été.
"Le chef d'entreprise en série" avait fait le déplacement jusqu'à Paris pour présenter son projet lancé l'été dernier : la croisière version low cost.
Après un premier été en Méditerranée très concluant, le fondateur d'Easyjet, Stelios Haji-Ioannou, reconduit le concept cet hiver dans les Caraïbes. Le navire, ex-Renaissance 2 réaménagé l'an dernier aux couleurs et au style Easy, fera escale en Martinique, aux Grenadines, à Grenade, Sainte-Lucie, La Barbade et Saint-Vincent. "Je cherchais une destination connue, facile d'accès et adaptée à notre clientèle", précise-t-il. La moyenne d'âge à bord est en effet de 33 ans et seulement 10% des passagers ont plus de 60 ans. Une véritable révolution dans la croisière. Ce secteur, qui dans l'esprit de beaucoup de Français n'attire que les seniors disposant d'un fort pouvoir d'achat, pourrait finalement être également adapté aux jeunes, qui eux recherchent principalement le bon rapport qualité-prix, quitte à faire l'impasse sur le confort. "Il faut compter au maximum 50 euros par jour et par personne sans compter les dépenses à bord, qui doivent atteindre 30 euros pour que la compagnie soit rentable." Stelios Haji-Ioannou s'est donné entre quatre et cinq ans avant de faire des profits mais au vu des résultats du premier été (le taux d'occupation moyen était de 89% cet été, soit 10.000 pax), le PDG est plutôt confiant. Il a même évoqué la possibilité d'acheter un second paquebot d'ici à l'an prochain pour le positionner dans les îles grecques en 2007. "Avec le recul, je me rends compte qu'EasyCruise One est trop petit (il peut accueillir 170 passagers). Pour une première expérience, j'ai préféré jouer la prudence et choisir le bateau le moins cher. Le second, en revanche, pourra contenir 600 personnes", poursuit-il. Le fondateur prévoit également de traduire le site Web (www.easycruise.com) en français d'ici à l'an prochain. Mais il n'ira pas plus loin. Inutile en effet à bord de chercher des indications, journaux ou menus en français, "la langue officielle est et restera l'anglais !".

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  • La Rédaction
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