Le tourisme est devenu une priorité gouvernementale.Objectif : développer une image qui capte la clientèle.Les démarches d'obtention des visas sont facilitées.
Présent lors du dernier Salon mondial du tourisme à Paris, le Cameroun, par la voix d'El Hadj Baba Hamadou, ministre du tourisme, affiche ses ambitions. "Bien connu du public français pour ses succès sportifs, le Cameroun ne possède pas une image précise, ni distinctive, lui permettant de créer une réelle attractivité", indique-t-il. Avant de préciser : "Nous allons nous y employer." Le gouvernement a d'ailleurs pris un certain nombre de mesures d'encouragement, parmi lesquelles la promulgation d'une loi cadre sur l'activité touristique. Selon le ministre, cette disposition a déjà permis "la création du Conseil national du tourisme, qui facilite notamment les démarches d'obtention des visas". El Hadj Baba Hamadou a également fait part de "l'engagement de l'État à assurer la sécurité des touristes, à réaliser des grands travaux d'aménagement et à encourager l'investissement privé". Il précise en outre que le Conseil national du tourisme a donné "l'autorisation d'exploiter des vols charters en direction du Cameroun". Caractérisé par ses contrastes et sa diversité, le pays ne veut pas d'un tourisme de masse. Il compte se positionner comme une nouvelle destination pour le tourisme d'aventure et de safari en Afrique. Avec ses neuf parcs nationaux et ses nombreuses réserves, le Cameroun rassemble presque tous les types d'animaux d'Afrique (gorilles, lions, girafes, éléphants, rhinocéros…). Si quelque 400 000 visiteurs se rendent là-bas chaque année, les autorités tablent sur un objectif de 500 000 dans les prochaines années. Preuve de la volonté du gouvernement de favoriser le développement du tourisme, l'adoption prochaine d'un code des investissements touristiques destiné à stimuler la destination.
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