Après une grève de 45 jours qui aura gelé l'activité touristique de l'île alors en pleine haute saison, le Comité du tourisme des Iles de Guadeloupe (CITG) rassemble ses troupes et toutes les bonnes volontés pour relancer son activité et surtout regagner la confiance des voyageurs et des voyagistes. Si la Martinique attend encore un peu avant de mesurer l'impact subi, par les conflits sociaux, la Guadeloupe a déjà tracé les grandes lignes de son plan de relance.
Celui-ci repose sur quatre points : une campagne Internet en partenariat avec Air France, Corsair et Air Caraïbes qui proposeront un prix A/R unique autour de 400 euros TTC par personne, une campagne d'affichage "atypique" prévue courant avril dans les rues de la capitale, un vaste programme d'éductours (450 billets d'avion seront offerts par les compagnies) et enfin une campagne institutionnelle, prévue elle de longue date pour l'automne prochain. Ce plan, le CITG entend le financer avec la participation de l'Etat mais aussi du Conseil Régional, à qui il a demandé une enveloppe supplémentaire de 350 000 euros. La Martinique n'a encore rien décidé, mais s'achemine visiblement vers un plan de même envergure.
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Comment la Guadeloupe prévoit de se relancer
