Suivez-nous grâce à nos newsletters S'inscrire

Destinations

Insee : La fréquentation touristique francilienne ébranlée par les attentats en 2015

Dans ses notes de conjonctures des régions, l'Insee fait le bilan de l'activité du tourisme en Ile de France. Sans surprise, l'enquête montre qu'en 2015, l’activité touristique a été fortement impactée à Paris par les attentats du 13 novembre.
 Alors que sur les dix premiers mois de l’année l’évolution de la fréquentation hôtelière était globalement positive en Ile-de-France, la tendance s’est inversée en novembre et en décembre. Au niveau national, l’économie touristique a bénéficié en 2015 d’une conjoncture assez favorable. La fréquentation hôtelière a progressé de 2,2 % pour les arrivées et de 1,8 % pour les nuitées. Le bilan est cependant plus mitigé en Ile-de-France. La fréquentation hôtelière en Ile-de-France s’est élevée à 32,4 millions d’arrivées et 66,3 millions de nuitées. Si le nombre d’arrivées est en légère hausse par rapport à 2014 (+ 0,5 %), les nuitées enregistrent une baisse modérée (- 0,6 %).
 
Repli de la clientèle internationale. Les touristes français ont été plus présents en 2015 à visiter la région parisienne (+ 1,4 % pour les arrivées et + 0,2 % pour les nuitées), mais cela n’a pas été le cas des touristes étrangers (- 0,5 % pour les arrivées et - 1,3 % pour les nuitées). Ainsi, la part de la clientèle internationale diminue de 0,3 point par rapport à l’année 2014. En revanche, elle reste toujours majoritaire en termes de nuitées (57,1 %). L’Ile-de-France est la seule région où le nombre de nuitées de la clientèle internationale (37,8 millions) est supérieur à celui de la clientèle française (28,5 millions). Ces nuitées internationales constituent même plus de la moitié (51,3 %) des nuitées étrangères comptabilisées en France métropolitaine (73,8 millions). Paris génère près des deux tiers du total régional des nuitées internationales.
 
Des taux d’occupation orientés à la baisse. En 2015, le taux d’occupation moyen des hôtels est de 72,6 %, en baisse de 2,4 points par rapport à 2014. Les taux d’occupation mensuels dépassent ceux de 2014 seulement durant les mois de février et juin. Ils sont en net retrait en fin d’année : - 6,6 points en novembre et - 10,5 points en décembre.
 
Un recul de la fréquentation des campings franciliens. Avec plus d’1,6 million de nuitées en 2015, la fréquentation des campings baisse de 8,9 % en Ile-de-France alors qu’elle progresse en France métropolitaine (+ 2,9 %). Ce repli est dû à la fois à la clientèle internationale (- 5,7 %) et française (- 16,1 %). Dans les campings de Seine-et-Marne, qui totalisent plus de la moitié des nuitées de la région, la fréquentation est en baisse de 14,6%par rapport à 2014. Sur la période estivale de mai à septembre, les taux d’occupation des campings sont en repli, sauf en juillet (+ 2,7 points) et en juin (+ 0,7 point).
 
Un nombre de visiteurs moins important pour les principaux sites touristiques. En 2015, la plupart des principaux musées et monuments parisiens ont accueilli un nombre moins important de visiteurs qu’en 2014. C’est notamment le cas du musée du Louvre (8,7 millions de visiteurs, - 4,8 %), de la tour Eiffel (6,9 millions, - 2,6 %), du Grand Palais (1,8 million, - 5,6 %), du musée du quai Branly (1,3 million, - 13,0 %) ou de la tour Montparnasse (1,1 million, - 8,7 %). En dehors de Paris, le bilan est aussi plutôt mitigé : la fréquentation touristique a diminué dans les sites tels que le domaine de Versailles (7,4 millions, - 3,6 %), le musée national du château de Fontainebleau (0,5 million, - 9,0 %), la Basilique de Saint-Denis (0,2 million, - 8,1 %) ou le château de Vincennes (0,1 million, - 19,1 %). En revanche, quelques sites ont réussi à tirer leur épingle du jeu : Disneyland Paris (14,8 millions de visiteurs, + 4,2 %), le Parc des Félins (0,3 million, + 5,1 %) et le château de Vaux-le-Vicomte (0,3 million, + 1,7 %).
 
En France métropolitaine, le trafic aérien atteint un nouveau record en 2015. Cette croissance est stimulée par le développement des lignes à bas coût. Celles-ci représentent désormais plus de 40 % du trafic aérien hexagonal. En 2015, le trafic aérien francilien a souffert des attentats du 13 novembre et des mouvements de grèves. Cependant, le trafic de passagers dans les aéroports de Paris croît de 3,0 % et dépasse désormais la barre des 95 millions. Il représente plus de la moitié du trafic national. Ce résultat est dû pour l’essentiel au succès des lignes à bas coût, dont le trafic continue de progresser en 2015. La hausse atteint 9,0 % dans la région, soit presque autant qu’en France métropolitaine (+ 9,4 %). Sur l’ensemble des lignes, la conjoncture est toujours plus favorable au trafic international (+ 4,0 %) qu’au trafic national (+ 0,9 %), plus concurrencé par d’autres moyens de transport. La clientèle étrangère la plus importante arrivant en Ile-de-France par avion provient d’Amérique du nord, devant le Moyen-Orient et les pays d’Europe.
 

Auteur

  • La Rédaction
Div qui contient le message d'alerte

Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Déjà abonné ? Créez vos identifiants

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ? Remplissez les informations et un courriel vous sera envoyé.

Div qui contient le message d'alerte

Envoyer l'article par mail

Mauvais format Mauvais format

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format

Div qui contient le message d'alerte

Contacter la rédaction

Mauvais format Texte obligatoire

Nombre de caractères restant à saisir :

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format