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Destinations

L'offre France à repenser pour être vendue en agences

Le nombre de séjours a crû de 10,7 % en 2004, l'hébergement marchand de 5,1 %.
"Les agences doivent plus se tourner vers l'offre France" selon le ministre.
Hausse des prix dans l'hôtellerie-restauration plus forte que l'inflation.
La France intéresse de plus en plus les Français comme destination de vacances, mais le secteur touristique n'en profite pas autant.
Lors de la présentation du bilan touristique 2004 en France, le ministre délégué au Tourisme a rappelé que le nombre de séjours des Français a progressé de 10,7 % et celui de séjours personnels de 8,8 %. En revanche, le nombre de nuitées a augmenté de 4 % en hébergement non marchand et de 5,1 % en hébergement marchand. Le ministère en conclut que les "Français sont partis plus souvent mais moins longtemps à chaque fois". De plus, ils préfèrent à 60 % la maison des amis, de préférence en montagne ou en ville particulièrement en 2004, à la résidence de loisirs vendue en agences de voyages. La faute à qui ? A la profession elle-même répond Léon Bertrand : "Les agences doivent plus se tourner vers les produits packagés et particulièrement pour des séjours en France, compte tenu du changement de rémunération survenant le 1er avril prochain. Il faut qu'elles le fassent de façon à ce que les clients passent plus souvent dans leur point de vente pour aller en vacances, sans les attendre." Toutefois, le principal frein à la consommation de vacances en hébergement marchand est bien les prix affichés. Le ministère remarque que depuis 1998, même si elle marque une pause cette année, la hausse annuelle des prix moyens pratiqués dans l'hôtellerie française est comprise entre "3,7 et 3,9 %, alors que le prix de la restauration a augmenté de 2,7 % par an. Or, selon l'Insee, entre 1998 et 2004, l'indice général des prix à la consommation s'est accru en moyenne de 1,7 point par an". Dans ces conditions, difficile de ne pas préférer la maison des parents ou des amis. Mais le prix n'explique pas tout. Certaines régions ont en effet plus souffert que d'autres cette année, particulièrement la région Paca. "Dans cette zone, il faut réinventer l'offre touristique, revoir la qualité et rendre les prix plus compétitifs, car la concurrence balnéaire est de plus en plus intense", selon le ministre.

Auteur

  • La Rédaction
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