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Destinations

La France, 3e pays européen émetteur pour les États-Unis

Les autorités US confirment une nette reprise du tourisme.
Le marché français en progression depuis décembre 2003.
La France devrait enregistrer une hausse de 23 % en 4 ans.
A l'instar des tour-opérateurs dont les ventes vers les États-Unis sont en progression, le département du commerce américain enregistre aussi au premier trimestre une augmentation sensible du nombre de visiteurs étrangers (+ 3,5 %).
"En janvier dernier, nous avons accueilli 2,4 millions de personnes, ce qui représente une progression de 2 % par rapport à 2003 en termes d'arrivées internationales", analyse Douglas Baker en charge des finances et du commerce au sein du département du tourisme américain. S'appuyant sur le dernier trimestre 2003 qui fut plutôt bon (+ 5 %), Douglas Baker veut croire en une année 2004 encore meilleure. Le marché français participe-t-il à ces indicateurs positifs ? Oui, si l'on en croît les statistiques fournies par la TIA, association fédérant les acteurs du tourisme américain. Ces chiffres révèlent tout d'abord, qu'en décembre dernier déjà, le marché français enregistrait + 2 % et que cette tendance à la croissance semble se maintenir depuis. Ensuite, pour resituer l'importance de la France dans la liste des pays émetteurs, il est rappelé que 734 260 Français s'étaient rendus aux États-Unis en 2002 contre 688 887 l'année dernière (guerre en Irak). Cette chute de 6 % la maintient tout de même en 3e position des pays émetteurs européens, talonnant l'Allemagne, deuxième avec 1 180 212 visiteurs (– 1 % par rapport à 2002), mais largement derrière la Grande-Bretagne qui en totalise 3 936 112 (+ 3 %). Enfin, se projetant dans l'avenir en étudiant les perspectives de croissance de ces marchés étrangers (hors Canada et Mexique), Douglas Baker semble croire dans le potentiel des "Frenchies". Ainsi dans ses pronostics qui courent jusqu'en 2007, ce dernier voit la France en 4e position derrière un trio de tête fort composé du Royaume-Uni, du Japon et de l'Allemagne. Toujours selon ses estimations, à moyen terme, la France devrait donc passer de – 6 % en 2003, à + 5 % en 2004, + 6 % en 2005 et 2006 pour retomber d'un point en 2007, affichant un total cumulé de + 23 % sur 4 ans. Un vrai rêve américain !

Auteur

  • La Rédaction
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