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Destinations

Sri Lanka : Un éductour Fram sur la route du thé et sur les traces de Bouddha

L'ex-Ceylan est la porte d'entrée idéale de l'Asie du Sud.
"L'île resplendissante", traduction littérale de Sri Lanka, sait dévoiler dans un superbe cadre naturel son passé prestigieux, dont les temples et les anciennes cité royales sont le témoin. C'est aussi une destination riche de sourires, et d'apaisement, malgré les conflits qui ont agité l'île depuis 20 ans. Fram a endossé le rôle de l'initiateur le temps d'un éductour.
Aujourd'hui et demain, c'est Vesak au Sri Lanka. Pour les habitants de l'île, adeptes du bouddhisme Theravâda, c'est le moment de fêter le triple événement de la naissance de l'Eveil et de la mort de Bouddha. Sur le site historique d'Anuradhapura, une procession discontinue de fidèles vêtus de blanc chemine lentement vers le saint des saints, l'arbre du bodhi. Son impressionnante ramure était, il y a 2 200 ans, une "authentique" bouture du ficus sous lequel le Bouddha atteint l'Éveil. Un des endroits les plus sacrés pour les bouddhistes du monde entier. Parmi la foule immense recueillie autour de l'arbre, une quinzaine d'Européens se fraie un passage discrètement. C'est le groupe d'agents de voyages invités par Fram en éductour au Sri Lanka début mai qui, pour une des rares fois du voyage, ne bavardent pas, imprégnés par la fervente atmosphère du lieu saint. L'intensité du moment semble les impressionner. Ces images d'un peuple en communion resteront certainement dans leur mémoire. Le groupe parti de sa base de Habarana, un village situé à 160 km au nord-est de Colombo, venait la veille de grimper dans la touffeur tropicale le rocher du Lion à Sigiriya, où s'est réfugié le roi parricide Kasyapa en 477. Au bout de l'effort, déjà récompensé à mi-chemin par les sensuelles sentinelles peintes du refuge des Demoiselles, s'offre à leurs yeux un panorama de rêve, vite obstrué par un lourd nuage de pluie. L'instant d'après, une grosse averse les pousse dans une retraite stratégique vers le vertigineux escalier de fer, fixé à flanc de montagne. Les larges gouttes d'eau tiède n'ont pas entamé le moral, juste un peu les bas de pantalon ou les pieds nus des dames. Séance séchage dans l'autocar et ça repart. L'après-midi, les voilà rendus à Polonnaruwa, une ancienne capitale du XIIe siècle où repose depuis des siècles un gisant du Bouddha, auprès duquel les Cinghalais viennent régulièrement se recueillir. Non loin de ce site, hélas recouvert d'un auvent métallique totalement inesthétique, les visiteurs peuvent contempler un ensemble de temples dont l'un abritait la sainte relique de la dent du Bouddha. Celle-ci est aujourd'hui conservée à Kandy dans un temple jalousement gardé par un triple barrage de sécurité. Cette ville marque d'ailleurs la limite du Triangle culturel, une zone protégée par l'Unesco qui comprend par ailleurs les magnifiques fresques de Dambulla, les temples de Mihintale ou le site de Ritigala.
Le groupe est maintenant aguerri aux longs périples en autocar, à la nourriture exotique, aux piqûres de moustiques, aux arrêts shopping et aux nuits plus ou moins courtes. Voici l'heure de quitter la jungle tropicale et les champs de cocotiers pour conquérir les cimes montagneuses de l'ex-Ceylan. C'est la fin des temples historiques et le moment pour les agents de voyages d'entrer dans ce qui a fait la légende du Sri Lanka moderne, la région de la culture de thé de Nuwara Eliya. Les flancs escarpés sont couverts de petits arbustes vert tendre. Autour, les mains ouvrières des milliers de cueilleuses, les "pluckers", ne cessent d'arracher les feuilles à longueur de journée pour un peu plus d'un euro par jour. Mais contrairement à l'Inde où la pauvreté frappe le visiteur parfois jusqu'à l'écœurement, le Sri Lanka parvient à afficher une façade agréable aux yeux des voyageurs avec, entre autres, des chaussées relativement propres et des maisons entretenues. Entre les rizières des plaines que le groupe a maintenant rejoint pour finir le séjour à Bentota, il n'est pas rare d'apercevoir sur le bord des routes des petites demeures proprettes. Elles arborent souvent quelques pots de fleurs accrochés aux auvents et s'entourent d'un ersatz de pelouse relativement entretenue par un propriétaire quiet, une tasse de thé à la main et vêtu d'un simple sarong, le sari masculin. Chaque chose est à sa place et on a presque envie de chanter God Save the Queen avec l'accent sri lankais. Cette tranquillité apparente ne doit pas faire oublier que l'île connaît aujourd'hui une paix très fragile, subordonnée à des cessez-le-feu vacillants, des luttes de clans meurtrières entre Tigres tamouls et des promesses fédéralistes toujours à réaliser du gouvernement de Colombo. Alors pour se rassurer rien ne vaut le spectacle des éléphants, symbole du pays, dans leur habitat naturel du Parc national de Minneria ou dans leur bain à Pinnawela. Si les Sri Lankais ont pu au fil du temps apprivoiser ces mastodontes farouches à la rancune tenace, il faut espérer qu'ils en fassent de même avec un conflit vieux de plus de 20 ans.
Le TO propose une gamme complète de circuits, combiné et autotour au Sri Lanka
L'étendard de Fram couvre plus amplement le pourtour du bassin méditerranéen que les destinations long-courriers. Et pourtant, pas un continent, si ce n'est l'Australie, qui ne soit proposé par Fram. Le Brésil a été proposé en nouveauté cet hiver et en Asie, l'Inde est d'ores et déjà l'une des plus grandes réussites de l'année chez Fram avec près de 2 000 pax réalisés entre octobre et aujourd'hui. Le Sri Lanka bénéficie de l'attraction du public pour l'Asie du Sud, au détriment de celle du Sud-Est, et a convaincu près de 1 000 personnes, contre 820 l'an dernier. Le combiné avec les Maldives connaît d'ailleurs un beau succès. Outre cette formule et un autotour, le voyagiste propose un circuit de 9 ou 10 jours selon les compagnies aériennes choisies. Il reprend sensiblement le programme effectué par le groupe en éductour. Le circuit intègre toutefois une journée supplémentaire à Kandy, idéale pour étaler les moments de shopping. Les hôtels retenus sont au minimum trois étoiles. Le TO fait confiance, à juste titre, à son réceptif Walkers Tours, également retenu par Kuoni et Asia, pour les transferts, le guide, les services voire les hôtels, comme le Crowne Plaza qui est la propriété du groupe. Aux autres étapes, Fram a sélectionné la chaîne Keells Resort Hotels, The Village (3*) ou The Lodge(4*), selon la demande du client à Habarana, le superbe Citadel (4*) à Kandy ou le Bentota Beach (4*) à Bentota vendu en extension balnéaire.
Quelle est la langue officielle du Sri Lanka ,
Il y en a trois : le cinghalais, le tamoul et l'anglais.
Qu'appelle-t-on les Demoiselles de Sigiriya ?
Il s'agit d'une fresque représentant une douzaine de femmes remarquable par ses couleurs et la délicatesse du tracé.
Quels sites peut-on visiter dans le Triangle culturel ?
Polonnaruwa, Sigiriya, Anuradhapura, Medirigiriya, Kandy et Nalanda Gelige.
Fram

Auteur

  • La Rédaction
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