Il n'a pas exclu qu'une cessation des violences puisse déboucher sur une reprise des négociations, rompues depuis que l'armée a engagé une opération pour bloquer les accès au quartier occupé par les "rouges".
Mardi, la situation était toutefois toujours très tendue. Un leader des manifestants antigouvernementaux thaïlandais a appelé hier, lundi 17 mai, un conseiller du premier ministre pour proposer un arrêt des violences, qui ont fait 35 morts depuis quatre jours à Bangkok. Korbsak Sabhavasu, conseiller du premier ministre Abhisit Vejjajiva, a annoncé avoir reçu un appel de Nattawut Saikar dans la journée. "Il m'a dit que si les soldats arrêtaient de tirer, il demanderait aux manifestants de retourner sur le site de Ratchaprasong", occupé par les "chemises rouges" depuis début avril. L'appel des "chemises rouges" à un cessez-le-feu avec l'armée est un "non-sens", a estimé, mardi 18 mai, Suthep Thaugsuban, le vice-premier ministre thaïlandais. "Les responsables de la sécurité ne tirent pas sur les civils. Ils exercent leurs fonctions en accord avec les ordres des autorités. (...) Ceux qui tirent sont des terroristes. Les forces de sécurité tirent en situation de légitime défense".
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