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Distribution

Bernard Didelot, le président de l'APS, tape du poing sur la table

Avec l'affaire Elégance, le président de l'APS ne veut pas que l'opprobre soit jeté sur toute une profession.
Il souhaite des modifications de statuts de son association avec notamment une obligation pour tous les affrètements d'une déclaration préalable à l'APS et d'une autorisation expresse de cette dernière.
Bernard Didelot, président de l'APS, est en colère. Et il le fait savoir. "J’en ai assez d’entendre tout et n’importe quoi au sujet de l'affaire Elégance", déclare-t-il dans un communiqué. S'il se dit navré que plusieurs centaines de voyageurs aient eu à subir de "très malencontreux déboires", il ne veut pas que "l'opprobre soit jeté sur toute notre profession". Il rappelle d'ailleurs que "tous les agents de voyages ayant vendu des forfaits tourisme d’Elégance ont pris leurs responsabilités, ont fait ou feront face pour résoudre les problèmes de leurs clients, et l’APS également pour ce qui concerne les clients - au total 13 - ayant acheté leurs forfaits directement chez Elégance". Bernard Didelot ajoute : "Nous sommes déterminés", tant en matière de prévention avec un "durcissement immédiat des vérifications d’un certain nombre de dossiers", qu'en matière de sanctions qui seront "plus sévères et surtout diligentées plus rapidement". Le président de l'APS envisage "des modifications de statuts et du règlement intérieur que nous soumettrons aux pouvoirs publics au plus tard fin septembre". Il précise : "Dès cet agrément obtenu auprès des ministères du Tourisme, de l'Économie et des Finances, le conseil d'administration de l'APS organisera une AGE dont l'objet sera l'approbation des modifications." Au menu, "obligation pour tous les affrètements d'une déclaration préalable à l'APS et d'une autorisation expresse de cette dernière". Parallèlement, l'APS propose "la mise en place d’une procédure d’autorisation de droits de trafic renforcée accordée par la DGAC aux transporteurs aériens". Enfin, dans le cas où les pouvoirs publics voudraient étendre le champ d'application de la garantie financière au transport sec, réflexion serait faite sur "la mise en place d'une garantie financière par les compagnies aériennes (et) la possibilité d'extension de la garantie financière des agences de voyages aux ventes de transport secs, mais sans oublier que cela implique une modification des garanties, des cotisations et des contre-garanties sur un secteur économique déjà défavorable". En conclusion, Bernard Didelot recommande de "faire attention aux avant-projets de décrets qui permettraient à des non-professionnels bénéficiant d'une formation de 50 heures de pouvoir créer ce métier".

Auteur

  • David Savary
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