Le ministre du Tourisme grec, Dimitris Avramopoulos, a assuré qu'il n'y aurait pas d'augmentation des prix dans les hôtels grecs en dépit des estimations des professionnels sur une envolée des prix, notamment à Athènes, en raison du déroulement des jeux Olympiques (13-29 août).
"Suite à une entente avec les représentants du secteur de l'hôtellerie, les prix pour cet été seront sur le même niveau que l'année dernière, il y aura même une baisse de 10 %", a affirmé M. Avramopoulos. "Après un contrôle du ministère, des tendances d'augmentation des prix n'ont été constatées que dans 10 % des hôtels athéniens", a déclaré le ministre, en justifiant cette hausse du fait qu'Athènes organise les Jeux. "Des phénomènes de ce genre [augmentation des prix, NDLR] ont eu lieu dans toutes les villes qui ont organisé des Jeux dans le passé", a souligné M. Avramopoulos. La cherté constatée cette année, notamment dans les hôtels, avait été encouragée par la pénurie hôtelière redoutée au départ pour couvrir les besoins des Jeux, 90 % des chambres d'Athènes ayant été réservées à la famille olympique, a récemment estimé le président de l'association des voyagistes grecs, Yannis Evangélou. Depuis 2002, la cherté croissante en Grèce, visible notamment après le passage à l'euro, est à l'origine de la baisse du nombre de visiteurs sur l'ensemble du pays, qui a accueilli 11,8 millions de touristes en 2003 contre 12,5 millions en 2002, selon les spécialistes. Les professionnels avaient revu à la baisse l'affluence prévue à Athènes pendant les Jeux à environ 80 000 personnes par jour, alors qu'ils s'attendaient initialement à en recevoir le double.
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