Rien à voir avec le 11 septembre.Des reports vers Cuba ou Punta Cana.Jacques Bœuf, directeur général adjoint de Thomas Cook, l'affirme : "Après la catastrophe, et par rapport à la même période de l'année dernière, nous n'avons pas constaté une baisse du volume des prises de commande sur deux jours." Rien à voir, par exemple, avec la chute énorme et immédiate (entre – 50 % et – 60 %) qui s'était produite après le 11 septembre 2001.
Pour Jacques Bœuf, il est néanmoins sans doute encore trop tôt pour analyser l'attitude des clients. "On en saura plus dans quinze jours." Il sera alors temps de voir si des clients qui ont réservé des séjours ou circuits vers les zones sinistrées choisissent ou non de maintenir leur départ. Reste que sur les cent départs prévus avant le 16 janvier, seuls 10 % des clients ont choisi des reports vers des destinations comme Cuba ou Punta Cana. "C'est peu", estime-t-il. Jacques Bœuf reconnaît aussi qu'il y aura probablement à gérer des problèmes de stock. Dès le dimanche 26 décembre, Thomas Cook mettait en place une petite "cellule de crise". Le lendemain, avec l'appui des correspondants du groupe Thomas Cook, de l'assureur Elvia et des tour-opérateurs, toute une équipe était au travail. Ainsi, "la cinquantaine de clients du TO Thomas Cook qui étaient aux Maldives" sont tous revenus. "Il va aussi falloir sans doute modifier nos circuits au Sri Lanka." On peut aussi noter qu'une "assistance psychologique a été mise en place pour des vendeurs" qui en ressentiraient le besoin. Comme d'autres distributeurs, Jacques Bœuf, malgré des mécontentements de certains clients entendus ici et là, loue l'efficacité des tour-opérateurs.
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