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Distribution

Selectour va affirmer sa liberté de choisir

Le lien entre les agences et les compagnies est en train de disparaître.
La disparition "d'un état de dépendance" se fera au bénéfice des clients.
Christian Boireau (AF) et Pierre-Franck Mirronneau (Avis) invités à débattre.
Le 30e congrès Selectour, qui s'ouvre demain matin à Paris (samedi 4 décembre), débutera sur les chapeaux de roue avec une première séance sur "le nouveau modèle économique".
Le réseau part de ce constat : le lien entre compagnies aériennes et agences de voyages disparaît avec la suppression de la commission. Pour Philippe Demonchy, président du réseau, c'est "un état de dépendance" qui n'existe plus et qui va "augmenter la relation de confiance avec nos clients". Ainsi, lors d'une autre séance, Selectour travaillera sur la nouvelle relation. Il s'agira de comprendre comment "mener une stratégie de conquête et de fidélisation des clients". Et de faire un point sur "les nouvelles technologies qui permettent aux entreprises de mieux utiliser les informations concernant leurs clientèles pour cerner leurs attentes". En somme, pour Selectour, il s'agira d'inverser la tendance afin de démontrer qu'un réseau de distribution peut imposer ses choix dans cette nouvelle donne économique. Christian Boireau, directeur général commercial d'Air France, aura la lourde charge d'expliquer "comment les compagnies pourront remplacer la relation de confiance qui passait par la commission". Pierre-Franck Mirronneau, président d'Avis France, sera à ses côtés lors de cette première table ronde. Il essaiera probablement d'expliquer les raisons qui ont obligé le loueur à supprimer les commissions sur les tarifs négociés entreprises. En outre, les adhérents du réseau pourront entendre des témoignages qui leur permettront de comprendre "comment les agents de voyages se sont organisés dans les autres pays européens". John Melchior, vice-président de Radius, réseau international représenté en France par Selectour, apostrophera sans doute, comme il a pu déjà le faire lors du Cannes Airlines Forum, les compagnies aériennes. "Nous devons communiquer davantage, car si nous réussissons, vous réussissez."
Comment travailler la destination France pour mieux la vendre en agences
On sait combien Philippe Demonchy, en tant que président de Selectour et de Resinfrance, lutte pour que le marché français soit mieux vendu par les agences de voyages, quand bien même le "produit France représente la première destination commercialisée par le réseau Selectour. "C'est mon dada", s'exclame-t-il. Lors d'une table ronde consacrée au "marché franco-français", il s'agira d'essayer de comprendre "dans quelle mesure les agences peuvent augmenter leur taux de pénétration sur ce marché". Et, aussi, "comment un outil comme Resinfrance peut aider les professionnels à accroître leurs ventes". Cette table ronde sera animée par Jacqueline Chapu-Lecler (Selectour), Philippe Sangouard (groupe Pauli), Jean-Pierre Serra (FNCDT) et Eric Walrave (Resifrance). Chez Selectour, on rappelle que "l'Hexagone est le premier bénéficiaire du développement des séjours de proximité" et que "deux Français sur trois privilégient la France pour leurs escapades". Rappelons que Selectour sort chaque année une brochure "Partir en France". En 2004, elle offrait par exemple des "produits exclusifs", tel "Faites votre cave avec Selectour" avec des programmes dans le Beaujolais, en Bourgogne, dans le Cognac, les Côte du Rhône, le Jura, la Provence, le Muscadet et la Savoie. Dans la plupart de ses brochures maison comme "Vacances avec papa ou maman", Selectour offre une belle part à la destination France.
Selectour

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  • La Rédaction
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