Jean Parienté, gérant de Massilia Voyages, à Marseille, nous donne son point de vue sur la réaction de la communauté comorienne à la suite du crash du vol de la compagnie Yemenia.Jean Parienté, gérant de Massilia Voyages, témoigne : "Sur nos cinq points de vente, l’un a un fort trafic ethnique.
Situé à 200 m des Voyages Falhi, une des agences concernées jeudi dernier par les incidents avec la communauté comorienne, ce point de vente n’a pas été envahi car nous vendons très peu de Yemenia Airways". Il ajoute : "dans le passé, nous avons eu des problèmes avec cette compagnie et ,d’après des clients, le transport s’apparentait à celui d'une bétaillère. Nous travaillons plutôt avec Air Madagascar, Air Austral et Kenya Airways. Elles sont plus chères mais la gestion et le confort sont différents. Pour les Comoriens, c’est vrai, c’est une question de budget (…) et la seule explication aux débordements, au-delà du drame et du rôle de deux ou trois leaders, c’est l’antériorité des problèmes. Les vols vers les Comores, c’était une poudrière, avec des problèmes chaque année : la vente de billets par des compagnies fantômes, les enregistrements très tendus, les problèmes de surbooking et d’excédents, les vols de bagages à Sanaa… Cela ne suffit pas pour autant à taxer Yemenia Airways de racisme. Quant à mes agents de comptoir, ils n’ont pas d’appréhension particulière, du fait que nous avons pris beaucoup de recul par rapport à cette compagnie ".
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