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Hébergement

Fin du programme de rénovation du Concorde St Lazare

Création d'un étage exécutif.
Réhabilitation totale des chambres.
L'intense programme de rénovation mené au Concorde Saint-Lazare depuis cinq ans s'achèvera au printemps prochain avec la transformation du cinquième (et dernier) étage de l'hôtel en "étage exécutif".
Les travaux entraîneront la fermeture de cette partie pendant deux mois, période pendant laquelle la nouvelle décoration cuir et ocre sera installée et de nouvelles suites et chambres deluxe créées. Auparavant, le Concorde Saint-Lazare a fait l'objet de nombreuses transformations. Le cycle de travaux a débuté en 2000 avec la pièce maîtresse de l'établissement, le hall d'entrée (dessiné par l'école Gustave Eiffel à la fin du XIXe siècle et classé monument historique) à qui le cabinet d'architecture intérieure SM Design a donné une touche contemporaine tout en s'attachant à en préserver l'âme d'origine. C'est cette même étude qui a créé au printemps 2001 le salon Baccarat, en transformant une salle de billard en salle de réception, et la suite George Washington de 90 m2 avec deux chambres et un salon, "occupée environ à 50 % du temps et souvent pour des longs séjours", souligne Carole Rodriguez, attachée de direction de l'hôtel. Réalisés par tranches, les travaux ont ensuite porté sur les couloirs pour lesquels des couleurs chaudes ont été choisies. Après la rénovation complète des 266 chambres, dont les volumes ont été agrandis en rassemblant petit à petit deux chambres en une (il y en avait 500 à la création de l'hôtel), les salles de réunions ont été rafraîchies et équipées des dernières évolutions technologiques (ligne Internet haut débit, lignes téléphoniques numériques…). En parallèle du programme de rénovation, le Concorde Saint-Lazare a souffert ces deux dernières années d'une partie de la désaffection de sa clientèle, "surtout américaine et asiatique". Par contre, cette baisse a été sensiblement compensée par "l'arrivée de marchés émergents comme l'Espagne et la Russie", précise Carole Rodriguez. Enfin, la direction, qui a senti un léger frémissement en fin d'année, se veut plutôt confiante pour 2004.

Auteur

  • La Rédaction
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