Les résidences de tourisme ont tiré leur épingle du jeu cet hiver à la montagne

72 % d’entres elles se situent au dessus de 1 500 m et 43 % au dessus de 1800 m. Cette implantation justifie en partie le bon taux de fréquentation global observé, les hébergements d’altitude étant plus prisés par les vacanciers. La période des fêtes de fin d’année a été particulièrement satisfaisante avec des taux d’occupation avoisinant 90 % pour la semaine de Noël et proches de 100 % pour celle du 1er janvier. Une activité très soutenue pendant les vacances scolaires et en demi-teinte en périodes intermédiaires. Même dynamique les 3 premières semaines de vacances d’hiver qui ont affiché un taux d’occupation moyen de 90 à 95 %. Quant à la semaine du 08 mars qui ne concernait plus que la seule zone A, la profession n’a pu tirer son épingle du jeu qu’en proposant un certain nombre de promotions pour atteindre un taux moyen d’occupation de 85 % sur cette période. A noter que cette année les calendriers scolaires étrangers se sont superposés au nôtre, gênant l’étalement de l’activité sur l’ensemble de la saison et impactant fortement les périodes interscolaires. De fait, le mois de janvier et la deuxième quinzaine de mars auront été plus difficiles pour la plupart des acteurs. Si le taux d’occupation s’est situé entre 60 et 70 % dans les Alpes durant le mois de janvier, il n’aura pas dépassé 60 % dans les Pyrénées. La fréquentation des 2 et 3*, (autour de 70 % en moyenne) aura été meilleure que celle des 4* (62 %) pendant le mois de janvier. Mais les résidences de tourisme 4* ont su séduire la clientèle étrangère pendant la deuxième quinzaine de mars. Cette clientèle étrangère a continué de représenter 60 % de leurs visiteurs. Le retour de la clientèle britannique se confirme, la clientèle espagnole semble revenir petit à petit surtout dans les stations Pyrénéennes. Belgique et Pays Bas restent en peloton de tête des marchés étrangers. Les clients russes quant à eux, bien que légèrement moins nombreux, ont continué de fréquenter de préférence les établissements 4 et 5*. Bien que cela impacte les coûts de fonctionnement des exploitants, de nombreuses résidences de tourisme acceptent aujourd’hui les courts séjours, hors vacances scolaires. Cette formule, adaptée aux nouvelles attentes de certains consommateurs, représente désormais 5 à 10 % du chiffre d’affaires.