L’Umih rappelle "que seulement 10% de l’alcool vendu en France est consommé dans les débits de boissons, et demande que la différence entre lieu de consommation et source d’approvisionnement soit enfin considérée". Le syndicat précise : "Nos exploitants assurent au quotidien, grâce à leur professionnalisme, la sécurité des personnes au sein de leur établissement.
Notre profession est soumise à une réglementation stricte issue du code de la santé publique. Nos professionnels sont titulaires d’une licence de débit de boissons et suivent une formation obligatoire à la vente d’alcool. Ils connaissent leurs obligations réglementaires exigées par le code de la santé publique telles que la protection contre l’ivresse publique, la protection des mineurs, leur responsabilité civile et pénale". Laurent Lutse, président de la branche Cafés Brasseries Etablissements de nuit de l’Umih, ajoute : "si l’alcoolisation massive est un véritable phénomène sur lequel nous alertons les pouvoirs publics, il doit être appréhendé distinctement de nos cafés et bars".
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