Le Snav et le Ceto ont été particulièrement réactifs pour gérer la crise.Les clients "forfaits" bien mieux protégés que les clients "vols secs".Cellule de veille ministérielle pour un bilan des conséquences économiques.Pas de doute, les instances professionnelles que sont le Snav et le Ceto ont su se montrer présentes et réactives pour gérer les conséquences sur l'industrie du tourisme de ce funeste tsunami qui devrait faire plus de 120 000 victimes en Asie.
Depuis dimanche 26 décembre, Philippe Demonchy, porte-parole du syndicat, a ainsi enchaîné sans répit réunions et interviews. Également président de Selectour, il met en avant "la chaîne de l'information qui a très bien fonctionné entre tour-opérateurs, agences et clients". Mercredi soir, il estimait que les quelque 2 000 personnes parties avec les tour-opérateurs Ceto avaient été – à l'exception d'une vingtaine – "recensées, répertoriées et rapatriées". Il évoque un "travail considérable" qui permet de dire que "l'achat d'un forfait équivaut à un suivi". Il demande aux agences qui ont vendu des vols secs de participer aux recherches des Français non répertoriés en essayant de les contacter. Un message du Snav a ainsi été adressé aux adhérents. "Dans le cadre de notre participation au dispositif gouvernemental de recherche de compatriotes sur la zone concernée, nous vous demandons de bien vouloir prendre contact avec vos clients ayant acheté des vols secs combinés ou non avec une réservation d’hôtel (hors brochure TO)." Même réactivité de la part du Ceto qui a travaillé de concert avec le Snav. Dimanche 26 décembre à 15 h 30, les membres de l'association des tour-opérateurs directement concernés par la catastrophe naturelle se sont réunis en urgence au siège de Kuoni France. Au côté de René-Marc Chikli, président de l'association, très présent dans les médias, les représentants de Kuoni, Asia, Jet tours, Club Med, Nouvelles Frontières, Soléa Vacances, Look Voyages, Voyageurs du Monde, Go Voyages et Fram tentaient de mesurer ce qui venait de se passer et surtout ce qui allait suivre. "La priorité pour nous tous était de retrouver les clients, de nous assurer de leur sécurité, de leur santé et de tout mettre en œuvre pour les rapatrier vers la France au plus vite, explique René-Marc Chikli. Pour la première fois, j'ai senti une profonde unité dans la profession et une grande solidarité entre producteurs et distributeurs." Il parle même d'"une véritable association Snav-Ceto". Enfin, afin de faire un premier bilan et d’aborder notamment les problèmes économiques auxquels les professionnels vont très certainement être confrontés dans les semaines à venir, Léon Bertrand, ministre délégué au Tourisme, réunira une cellule de veille ministérielle sur l’économie touristique le vendredi 7 janvier prochain.ContactsCompte Snav SolidaritéCode virement : 30118 00005 012116A0323 94Chèque à l'ordre de "Snav Solidarité" à adresser au syndicat15, place du Général Catroux - 75017 ParisCellule de crise au Quai d'Orsay : 0.800.174.174.Depuis l'étranger : 00/33-1.45.50.34.60E-mail : crise.reponse@diplomatie.gouv.frADP : 0.805.77.02.03Club Méditerranée : 0.810.810.810Nouvelles Frontières et TUI : 01.45.16.77.79Fram : 05.62.15.17.83Jet tours : 0.820.042.032Kuoni : 01.45.61.87.70Pour toute information concernant les personnes résidant au Sofitel Khao Lak, Accor a mis en place plusieurs numéros de téléphone à Paris : 01.45.38.84.84/ 83/ 76 et à Bangkok : 00.662.237.60.64.
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