C'est vendredi 10 octobre qu'Aline Peyronnet qui préside le groupe de travail sur la réforme du régime de la vente de voyages a remis son rapport au secrétaire d'Etat au tourisme Hervé Novelli.Avec l'avènement d'un régime unique - contre 4 actuellement -, ce ne sont plus les préfectures qui délivreront les autorisations d'exercer, mais un organisme central, sans doute une émanation de la direction du tourisme.
"Nous avons aussi demandé à garder le terme de licence" précise Georges Colson qui rappelle que "la modification de la loi ne va pas tuer le métier d'agent de voyages". Les principes de responsabilité et de garantie financière devraient être maintenus. "Si l'agent de voyages a le sentiment que la licence va disparaître et que son boucher ou son coiffeur va pouvoir vendre des voyages, il se trompe, ne serait-ce que par le montant de la garantie financière demandé et qui doit être équivalent à 100.000 euros" résume Jean-Marc Rozé, secrétaire général du Snav. En matière d'aptitude professionnelle, cinq années - formation qualifiante ou diplômante - devraient être nécessaires pour diriger une entreprise. Hervé Novelli doit maintenant rédiger un projet de loi avant la fin de l'année. "Bien entendu, il y aura une nouvelle concertation avant son adoption définitive" déclare Georges Colson.
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