Le chiffre d'affaires annuel est de 40,413 M d'euros.Une première : le résultat net dépasse le million d'euros.Le TO s'engage et investit en Croatie et en Bulgarie."Plein Vent va bien ! Pour la deuxième année consécutive, nous sommes en forte croissance et affichons même un des meilleurs résultats financiers du secteur." Le PDG Joost Bourlon confirme ainsi la santé insolente du TO niçois qui pour 2004 affiche un CA de 40,413 millions d'euros pour un résultat net de 1 ME contre un CA de 31,898 ME et un résultat de 892 000 euros enregistrés en 2003.
"Dépasser le million d'euros n'est pas donné à tous. Nous sommes au-dessus des performances du marché", se félicite le PDG précisant par ailleurs que si le prix moyen a chuté de quelques euros passant de 601 à 596 cette année, le nombre de clients a, lui, augmenté, passant de 67 700 pax à 97 450 comptabilisés à fin octobre dernier. Ces excellents résultats, Joost Bourlon les doit à son équipe "jeune et réactive" mais aussi à des taux de progression importants enregistrés sur la Tunisie (+ 42 %), le Maroc (+ 57 %), Malte (+ 355 %), le Mexique (+ 39 %), l'Europe du Nord (+ 21 %) et, bien entendu, sur la Croatie où il s'est engagé financièrement pour 5 ans sur 2 hôtels. "En 2004, nous y avons envoyé 10 000 clients. Nous visons les 17 000 pour 2005. Et vu l'état de nos stocks déjà largement sollicités par les groupes, je ne me fais pas trop de soucis pour le remplissage", explique à son tour Carole Pellicer, DG. Victime de son succès, le TO qui affrète déjà sur Air Méditerranée au départ de Lyon (2 vols) et Marseille (1 vol) prévoit d'ajouter des rotations sur Air Adriatic qui assure déjà des vols "baladeurs" décollant de Nice, de Clermont-Ferrand ou de Châteauroux. Et comme on ne change pas une formule qui marche, Plein Vent va adapter le concept à la Bulgarie où il vient d'approuver les plans de rénovation d'un hôtel de 143 chambres qu'il prend en gestion pour 5 ans. Comme Etapes Nouvelles, Plein Vent veut maîtriser transport et hôtel et ne proposer que cela. Pour résumer son modèle économique, Joost Bourlon fait même référence au géant américain de la restauration rapide : "Quand on va chez Mc Donald's on prend ce qu'il y a au menu point. Chez nous, c'est pareil."
Production