P&V lance un challenge de vente sur les Antilles

Le 12 mars, l'ensemble des agences de voyages françaises sera invité à participer au premier programme de stimulation lancé par la marque, intitulé "les Iles aux Trésors". Le challenge consistera à vendre des séjours dans l'un des deux (ou les deux) villages Pierre & Vacances des Antilles qui permettront de cumuler des points pour ensuite gagner des séjours (week-end, semaine…) dans l'un des sites du groupe. La limite d'inscription à cette opération, qui se déroulera du 29 mars au 5 novembre, est arrêtée au 23 mars. A cette date, toutes les agences participantes devront avoir rempli le carnet qu'elles auront trouvé à l'intérieur du coffret qui leur sera envoyé accompagné d'"une bouteille à la mer" et d'un parchemin. "Après avoir passé l'année 2003 à expliquer aux agences la distinction entre les marques Maeva et Pierre & Vacances, l'heure est venue à l'accompagnement", précise Sylvain Rouffaud, directeur des ventes. Pour le groupe, cet incentive est donc une étape complémentaire dans le processus de développement engagé vis-à-vis des agences. Cette opération commerciale sera complétée par un programme d'éductours étoffé ainsi que par la mise à disposition des agences à partir de l'automne d'un système de réservation global aux deux marques. En attendant, le groupe concentre une partie de ses efforts sur une destination : les Antilles. Pour quelle raison ? "Il y en a deux, répond Sylvain Rouffaud, Pierre & Vacances veut montrer qu'il croit au potentiel touristique des îles en sensibilisant les agences aux produits du groupe et lance ainsi un signal fort vis-à-vis des Antillais." Peut-être y en aurait-il une troisième ? "Les réservations sur les Antilles se sont dégradées depuis les grèves de l'an dernier. Nous avons commencé à redresser la barre à partir de décembre et sommes actuellement à plus de 10 % par rapport à 2003." Avec cette nouvelle opération, l'objectif des ventes en agences est passé à 12 %, au lieu de 10 % actuellement.
Quelle est la tendance des ventes en ce début d'année ? "Le mois de janvier a été moyen alors que février et mars ont été satisfaisants. Il semblerait qu'actuellement nous souffrions moins que nos concurrents grâce au retour des étrangers (qui représentent 50 % de la clientèle), principalement les Britanniques et les Scandinaves. Globalement, nous surfons sur une vague positive mais restons prudents", confie Sylvain Rouffaud.