Rachat des parts détenues par Switch.
Les synergies n'ont pas eu lieu.Antoine Balaguer, directeur général d’Empreinte, et son associé Gilles Dellamonica ont repris les parts détenues par Switch dans leur société. Jean-Pascal Siméon, patron de Switch, précise que le tour-opérateur martiguais n'avait jamais perdu son indépendance. "Nous ne sommes jamais intervenus dans leur stratégie, il n'y avait pas de raison de casser quelque chose qui marche." Les deux acteurs ont fait simplement ce même constat : les synergies attendues n'ont pas pu se mettre en place. Par exemple, Switch travaille avec les agences de voyages à la faveur d'une commission variable, ce que ne fait pas Empreinte. Editer une brochure impose des contraintes supplémentaires : il aurait été plus difficile pour Empreinte de dénoncer un contrat avec Phenix Aviation comme l'a fait Switch (voir page 1). Antoine Balaguer tient à dire que cette séparation s'est faite "en bonne intelligence". En somme, comme il le précise: "Bien qu’appartenant à un même secteur, le positionnement des produits proposés et les modes de fonctionnement étaient trop différents." On peut aussi rappeler qu'Empreinte avait été déréférencé par Tourcom fin 2005 "car il ne pouvait s'aligner sur les prix de Switch". Pour autant, le tour-opérateur basé à Martigues met en avant ses spécificités : il est en effet l'un des seuls à indiquer sur sa brochure une fourchette de prix "mini-maxi". On peut aussi imaginer que ce rapprochement a permis à Switch de mieux comprendre le milieu des agences de voyages. Dans un communiqué, Empreinte rappelle qu'il est un spécialiste du Mexique et de l'Amérique latine avec un positionnement sur le haut de gamme notamment par de nombreuses formules à la carte. Dans le cadre de sa stratégie de resort, le producteur est présent depuis cette année en Malaisie et à l'île Maurice.
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